La Réforme
Le sentiment d'une indispensable réforme agite la première décennie du siècle. L'Empire allemand est le premier touché par ce mouvement grâce à l'action d'un moine augustin, Martin Luther (1483-1546). Il découvre la quintessence de sa doctrine dans un passage biblique :
Romains, chapitre 1
v17- selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi.
Il est donc question de la justification par la foi. Martin Luther juge par ailleurs le rachat des péchés par le système des indulgences peu compatible avec ce que dit la Bible.
Le 31 octobre 1517, l'envoi des ses fameuses 95 thèses contre la "vertu des indulgences" à l'archevêque de Mayence, déclenche une vive polémique. Trois ans plus tard, Luther est excommunié par le pape Léon X. Loin de se laisser impressionné par une telle mesure, il brûle solennellement la bulle d'excommunication et se place ipso facto en dehors de l'Eglise catholique.
Martin Luther brûle la bulle papale
La rupture initiée par Luther et ceux qui le soutiennent font d'eux des "Protestants". Ces adeptes d'une réforme indispensable de l'Eglise catholique s'expriment dans un mouvement schismatique que l'histoire retiendra sous le nom de Réforme. Luther y conteste l'infaillibilité du pape et des conciles qui doivent être selon lui soumis à l'autorité de la Bible.
En avril 1521, Luther edicte les éléments théologiques fondamentaux de la Réforme lors de la diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint. Sa doctrine repose sur trois affirmations :
- "Dieu seul"
- "L'Ecriture seule"
- "La Grâce seule"
Dieu devient accessible aux hommes par l'Ecriture et accorde la grâce sans intermédiaires écclésiastiques.
Une Eglise à part entière
En France, en 1559, les différentes Eglises réformées regroupent entre 1 500 000 et 2 000 000 de "huguenots", soit environ 8 à 12% de la population française.
Le sentiment d'une indispensable réforme agite la première décennie du siècle. L'Empire allemand est le premier touché par ce mouvement grâce à l'action d'un moine augustin, Martin Luther (1483-1546). Il découvre la quintessence de sa doctrine dans un passage biblique :
Romains, chapitre 1
v17- selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi.
Il est donc question de la justification par la foi. Martin Luther juge par ailleurs le rachat des péchés par le système des indulgences peu compatible avec ce que dit la Bible.
Le 31 octobre 1517, l'envoi des ses fameuses 95 thèses contre la "vertu des indulgences" à l'archevêque de Mayence, déclenche une vive polémique. Trois ans plus tard, Luther est excommunié par le pape Léon X. Loin de se laisser impressionné par une telle mesure, il brûle solennellement la bulle d'excommunication et se place ipso facto en dehors de l'Eglise catholique.
Martin Luther brûle la bulle papale
La rupture initiée par Luther et ceux qui le soutiennent font d'eux des "Protestants". Ces adeptes d'une réforme indispensable de l'Eglise catholique s'expriment dans un mouvement schismatique que l'histoire retiendra sous le nom de Réforme. Luther y conteste l'infaillibilité du pape et des conciles qui doivent être selon lui soumis à l'autorité de la Bible.
En avril 1521, Luther edicte les éléments théologiques fondamentaux de la Réforme lors de la diète de Worms présidée par l'empereur Charles Quint. Sa doctrine repose sur trois affirmations :
- "Dieu seul"
- "L'Ecriture seule"
- "La Grâce seule"
Dieu devient accessible aux hommes par l'Ecriture et accorde la grâce sans intermédiaires écclésiastiques.
Une Eglise à part entière
En France, en 1559, les différentes Eglises réformées regroupent entre 1 500 000 et 2 000 000 de "huguenots", soit environ 8 à 12% de la population française.