Libérer les lieux saints
Mais pas seulement, l'appel du pape Urbain II en 1095 provoque aussi le départ de chevaliers en mal d'aventures et de foules d'illuminés pour qui ce sera la rémission des péchés assurés.
Le concile de Clermont
Tout commence le 27 novembre 1095, à Clermont. Le concile qu'y préside le pape n'a pas pour objectif premier de lancer ce qu'on appelera plus tard une "croisade". Lors de ce concile, le souverain pontife prononce un discours sur la menace que représentent les Turcs, à la fois pour les lieux saints de Palestine et pour les Byzantins.
Ceux-ci sont en effet en première ligne face à l'expansion turque. L'armée byzantine, vaincue à Mantzikert en 1071 est incapbable de conserver l'Asie mineure. Même si, depuis le shisme de 1054, chrétiens latins et grecs se regardent avec méfiance, les Byzantins n'ont pas d'autre choix que de solliciter l'aide des royaumes d'Occident.
Au printemps 1095, une ambassade de l'empereur Alexis Comnène adresse au pape une demande pressante de secours. Ce dernier y est d'autant plus sensible que les Turcs, qui occupent la Palestine depuis plusieurs décennies, se montrent moins tolérants que les Arabes à l'égard des pélerins chrétiens, alors même que ceux-ci sont fort nombreux à vouloir se recueillir sur le tombeau du Christ.
à suivre...
Mais pas seulement, l'appel du pape Urbain II en 1095 provoque aussi le départ de chevaliers en mal d'aventures et de foules d'illuminés pour qui ce sera la rémission des péchés assurés.
Le concile de Clermont
Tout commence le 27 novembre 1095, à Clermont. Le concile qu'y préside le pape n'a pas pour objectif premier de lancer ce qu'on appelera plus tard une "croisade". Lors de ce concile, le souverain pontife prononce un discours sur la menace que représentent les Turcs, à la fois pour les lieux saints de Palestine et pour les Byzantins.
Ceux-ci sont en effet en première ligne face à l'expansion turque. L'armée byzantine, vaincue à Mantzikert en 1071 est incapbable de conserver l'Asie mineure. Même si, depuis le shisme de 1054, chrétiens latins et grecs se regardent avec méfiance, les Byzantins n'ont pas d'autre choix que de solliciter l'aide des royaumes d'Occident.
Au printemps 1095, une ambassade de l'empereur Alexis Comnène adresse au pape une demande pressante de secours. Ce dernier y est d'autant plus sensible que les Turcs, qui occupent la Palestine depuis plusieurs décennies, se montrent moins tolérants que les Arabes à l'égard des pélerins chrétiens, alors même que ceux-ci sont fort nombreux à vouloir se recueillir sur le tombeau du Christ.
à suivre...
Dernière édition par amos le Sam 27 Fév - 8:29, édité 1 fois