vulgate a écrit:Voici ce que dit la note de la Bible de Jérusalem (édition de 1998. cerf) à propos de avènement en Matthieu 24:3 : Le mot grec (Parousie), qui signifie "Présence", désignait dans le monde gréco-romain la vixite officielle et solennelled'un prince en quelque lieu. Les chrétiens l'ont adopté comme terme technique pour signifier la venue glorieuse du Christ, cf. 1 Co 15:23 ! Comme tu peux le constater, la Bible des tj a parfaitement bien traduit, contrairement à tes traductions catholiques !Le Roi Arthur a écrit:vulgate a écrit:Il est bien question de présence (parousia) dans Matthieu 24:3, et non d’avènement.
Désolé, mais toutes les éditions de Bible que j'ai, ont traduit "avènement" ; que ce soit la Bible de Jérusalem ; la Tob, où les éditions Anne Sigier.
J'ai sous les yeux, l'édition papier de 1998 de la Bible de Jérusalem. Au verset 24. 43 de Matthieu, il n'y a pas de note. Et le mot qui a été choisi, c'est le mot "avènement" et pas "présence".
Voici une autre explication qui montre que le mot "parousie" peu être traduit par "présence", mais aussi par "avènement", selon le contexte. Parousie
Ce mot, surtout utilisé par les exégètes, est la transcription en français d’un terme grec qu’affectionnent l’évangéliste Matthieu et l’apôtre Paul.
Il évoque en son sens premier une « présence » (1 Co 16,17 ; 2 Co 10,10 ; Ph 1,26 ; 2,12) mais aussi l’« avènement », c’est à dire la manifestation finale du Ressuscité, la présence décisive, plénière, glorieuse et définitive du Christ à la fin des temps (Mt 24/3, 27, 37, 39 ; 1 Co 15,23 ; 2 Co 7,6-7 ; 1 Th 4,15, etc) lorsque Dieu sera « tout en tous » (1 Co 15,28).
Le traduire par « venue » ou - pire - « retour » du Christ ne semble donc pas très heureux, car cela donnerait à penser que le ChristJésus s’est entre-temps absenté de notre monde ou encore que son type de présence attendue est identique à celle qui fut la sienne aux jours de sa condition mortelle.
http://www.portstnicolas.org/Parousie.html
La Parousie, c'est donc "la plein manifestation de Jésus déjà présent, mais qu'on ne voit pas". C'est en effet "une présence nouvelle de Jésus", parce qu'elle va devenir visible. C'est pas un retour, comme si Jésus s'était absenté. C'est un retour de la visibilité de la présence de Jésus ; Jésus resté présent auprès de ses Apôtres.
Arthur