Est-ce que le Seigneur Jésus-Christ est descendu du ciel ? Au chapitre 6 de l’Évangile de Jean se trouve un verset qui paraît répondre à la question :
je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (verset 38).
Cependant, n’en tirons pas des conclusions hâtives. Ce sujet n’est pas aussi simple qu’il pourrait en avoir l’air.
On rencontre une difficulté parce qu’il y a deux genres de langages :
-le langage littéral
-le langage figuratif.
Jésus se sert des deux dans le chapitre 6 de Jean.
Au verset 64, il dit:
"il y en a parmi vous qui ne croient pas"[/b] (voilà le langage littéral). Le sens en est clair.
Mais beaucoup d’autres versets ne sont pas de ce genre. Considérons par exemple les versets 53 et 54, où Jésus dit:
"je vous déclare, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle."
Dans ce cas, le langage est figuratif : il ne signifie pas ce qu’il paraît dire. C’est tout le contraire, car il englobe un sens plus profond. En conséquence, si nous ne cherchons pas son vrai sens, il nous est facile de mal comprendre.
En fait, les Juifs ne le comprirent pas, tout autant que d’autres affirmations similaires de Jésus.
"Ils disputaient entre eux, disant : comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ?" (verset 52). Crurent-ils peut-être que Jésus prêchait le cannibalisme ?
Maintenant portons notre attention sur cette affirmation de Jésus:"je suis descendu du ciel".
Le langage est-il littéral ou figuratif ?
Nous avons de bonnes raisons de penser qu’il pourrait être figuratif. Au verset 31 du même chapitre, il est question de ce que l’Ancien Testament appelle la « manne ». Il s’agissait d’un genre de pain que Dieu donna, grâce à un miracle, à son peuple alors qu’il était dans le désert. Le verset 31 s’exprime exactement en ces termes :"Il (Dieu) leur a donné à manger du pain venu du ciel".
Ce langage est évidemment figuratif. Ce pain miraculeux n’était pas mis en fournée au ciel et ensuite descendu à terre. L’affirmation "venu du ciel" nous informe que le Dieu des cieux produit le pain sur la terre.
je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé (verset 38).
Cependant, n’en tirons pas des conclusions hâtives. Ce sujet n’est pas aussi simple qu’il pourrait en avoir l’air.
On rencontre une difficulté parce qu’il y a deux genres de langages :
-le langage littéral
-le langage figuratif.
Jésus se sert des deux dans le chapitre 6 de Jean.
Au verset 64, il dit:
"il y en a parmi vous qui ne croient pas"[/b] (voilà le langage littéral). Le sens en est clair.
Mais beaucoup d’autres versets ne sont pas de ce genre. Considérons par exemple les versets 53 et 54, où Jésus dit:
"je vous déclare, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle."
Dans ce cas, le langage est figuratif : il ne signifie pas ce qu’il paraît dire. C’est tout le contraire, car il englobe un sens plus profond. En conséquence, si nous ne cherchons pas son vrai sens, il nous est facile de mal comprendre.
En fait, les Juifs ne le comprirent pas, tout autant que d’autres affirmations similaires de Jésus.
"Ils disputaient entre eux, disant : comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ?" (verset 52). Crurent-ils peut-être que Jésus prêchait le cannibalisme ?
Maintenant portons notre attention sur cette affirmation de Jésus:"je suis descendu du ciel".
Le langage est-il littéral ou figuratif ?
Nous avons de bonnes raisons de penser qu’il pourrait être figuratif. Au verset 31 du même chapitre, il est question de ce que l’Ancien Testament appelle la « manne ». Il s’agissait d’un genre de pain que Dieu donna, grâce à un miracle, à son peuple alors qu’il était dans le désert. Le verset 31 s’exprime exactement en ces termes :"Il (Dieu) leur a donné à manger du pain venu du ciel".
Ce langage est évidemment figuratif. Ce pain miraculeux n’était pas mis en fournée au ciel et ensuite descendu à terre. L’affirmation "venu du ciel" nous informe que le Dieu des cieux produit le pain sur la terre.