SAEL a écrit:Ton sujet c’est les qira’at, alors que le verset de l’ablution est un pseudo « ghoumudh » relevant d’un autre ordre (absence de virgule dans l’ancien Arabe). Mais si dans ton questionnement tu t’appuies, du point de vue analyse grammaticale, sur la transformation du mot « arjul » ça n’implique aucunement une variante pouvant conduire à une non-préservation « rasmique », mais plutôt une divergence, tout à fait naturelle, induite, chez les uns, par une incompréhension suite à un faible ijtihad, et inversement, chez les autres.
J'ignore ce qu'est un "ghoumudh".
Ce que je sais, c'est que le sujet concerne les qira'at puisque cette variante en est issue. Je reconnais volontiers qu'elle n'implique pas une divergence de rasm, mais là n'est pas la question. Ce qui compte, c'est de savoir si cette variante prend son origine dans l'oralité ou dans l'ijtihad du rasm. Tu reconnais toi-même qu'il s'agit de la seconde hypothèse.
SAEL a écrit:Penses-tu donc, que tout le monde peut comprendre un texte de la même manière !!!? Si incompréhension y est, est-ce que ça relève d’une faiblesse humaine ou du rasm lui-même ?
L'incompréhension résulte de la faiblesse humaine et du rasm ouvert à toutes sortes de lectures.
SAEL a écrit:Là, tu défies le bon sens en tirant des conclusions « à la sauvette » : si quelqu’un lit un manuscrit, écrit par une main fantaisiste, où il prend le mot pirouette pour le mot girouette, malgré que ça parle de danse et l’existence d’autres manuscrits mentionnant pirouette, l’origine scripturaire de pirouette ne provient donc pas de son auteur !?
Les variantes qui résultent d'un ijtihad ne peuvent avoir le prophète pour auteur.
SAEL a écrit:
En légiférant l’ablution, le Coran sublime respecte cet ordre surtout hygiénique, et comme l’ancien Arabe ne contenait pas de virgules, les esprits superflus, malgré eux, ont joué involontairement, leurs jeux en affirmant que le Coran enseigne uniquement de passer les mains mouillées sur les pieds et non de les laver, d’où la transformation grammaticale de arjulakum en arjulikum, car le mot ru’ussikum (têtes) est précédé de la préposition « bi=sur », et par voie de conséquences, elle entraine le même cas pour le 2ème mot qui suit. Et pour ceux qui privilégient le lavage des pieds, grammaticalement, le verbe serait arjulakum.
Je ne suis pas ici pour débattre de la légitimité d'une variante par rapport à une autre. D'ailleurs, le simple fait que tu veuilles prouver la supériorité d'une leçon par rapport à une autre prouve que tu n'as pas une approche réellement orthodoxe de ces questions.