Chère Jeannine, ce n'est pas un jugement, c'est une constatation, même les yeux fermés, je le saurais qu'il y a quelque chose qui cloche pas. Car vois-tu, le non de jéhovah n'est pas le seul à être faux, il y a aussi les noms de Yahwé et Yahvé, alors ta sentence de me regarder dans le miroir pour voir les 2 poutres est inapproprié.
Autre chose, je n'ai pas dit que tu étais né avec ce nom dans la bouche, j'ai écris "probablement", et cela, par tes parents, je ne connais pas ta vie, tout ce que je sais c'est que tu es une Tj (en faite, si je le met en majuscule, c'est pour qu'il soit visible, rien de plus).
8 La charité ne passe jamais.
Les prophéties? elles disparaîtront. Les langues? elles se tairont. La science? elle disparaîtra.
9 Car partielle est notre science, partielle aussi notre prophétie.
10
Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra.
11 Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
12 Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d’une manière partielle; mais alors je connaîtrai comme je suis connu.
13 Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.
Elles n'ont pas été aboli. Elles vont disparaître quand le Parfait va apparaître.
Pour ce qui est du non de Dieu et de sa prononciation: l'Alphabet Hébreu contient 22 lettres, dont 5 qui sont cachés. Le premier nom à être sorti est; Yahwé, le "h" n'est pas ajouter parce dans notre langue il ne se prononce pas.
D'après les experts Juifs en Israël, le nom le plus proche de la bonne prononciation est Yahwé et non Yahvé, ceci grâce à des "marqueurs" sous forme de points, c'est pour cette raison que certaine personne appelle le Seigneur Jésus "Yeshoua".
Au environ des années 1700, 2 lettres fut ajouter à notre alphabet, je ne sais pas s'ils furent ajouté en une seul fois ou une à la fois dans cette période, mais notre ancien alphabet était composé de 24 lettres. Voici ce que dis Wikipédia:
YHWH
[ltr] Cette page contient des caractères hébreux. En cas de problème, consultez Aide:Unicode ou testez votre navigateur.
Pour le Dieu unique du judaïsme, voir les articles Adonai et Elohim. Pour la divinité du Proche-Orient ancien, voir Yahweh.[/ltr]
Le Tétragramme enphénicien, en araméenancien et en hébreu carré.
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Le tétragramme YHWH (יהוה) est un nom hébraïque se composant des quatre lettres yōḏ (י), hē (ה), wāw (ו), hē (ה). Le terme de « tétragramme » vient du grec et signifie « mot de quatre lettres1 ».Présenté comme le « nom propre » de Dieu dans le judaïsme, « YHWH » est désigné comme « le Tétragramme », avec une majuscule. Ses quatre lettres sont issues de la racine trilittère היה (HYH) du verbe « être »2. Le Tanakh (la Bible hébraïque) rapporte que ce nom fut entendu par Moïse au sommet du mont Horeb dans le désert du Sinaï, lors de l'épisode du Buisson ardent3.Dans son ouvrage Mishné Torah, Maïmonide explique que seuls les prêtres du Temple de Jérusalem étaient habilités à prononcer le Tétragramme, lors de la bénédiction sacerdotale quotidienne des fidèles4,5. Après la mort du grand-prêtre Shimon HaTzadik au iiie siècle av. J.-C., les prêtres ont cessé de réciter cette bénédiction qui accompagnait le Nom.La prononciation originelle du Tétragramme demeure imprécise depuis cette époque6. En outre, comme seules les consonnes étaient écrites, il est impossible de reconstituer le Nom avec certitude6.Le Talmud énonce l'interdiction de le prononcer7, en vertu du Troisième Commandement: « Tu ne prononceras pas le nom de YHWH en vain… » Dans leurs prières ou pendant la lecture de la Torah, les Juifs le remplacent par « Adonaï », dont la traduction courante est « mon Seigneur », et « Adonaï » est remplacé par « HaShem », « Le Nom », dans la vie de tous les jours. L'écriture du tétragramme dans la Bible s'est standardisée dans le contexte de l'évolution d'un polythéisme vers le monothéisme et de la sacralisation du nom, probablement pour le distinguer de l'élément divin yahu dans des noms propres théophores8.Certaines traductions bibliques l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh » ou « Jéhovah ». Depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise, entre autres par respect pour les juifs, de ne plus prononcer « Yahvé » mais d'employer à la place l'expression « le Seigneur »9. Du reste, la Vulgate (suivant en cela la Septante, qui transcrit Κυρίος ) écrit "Dominus", et la traduction liturgique porte "Seigneur".[/ltr]
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Sommaire
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- 1Les quatre consonnes
- 1.1Interdit de prononciation dans le judaïsme
- 1.2Prononciations dans le christianisme
2Le verbe « être »
2.1La révélation du Buisson ardent
2.2Approche philosophique
3Traditions et œuvres liées au Tétragramme
4Notes et références
5Annexes
5.1Bibliographie
5.2Articles connexes
5.3Liens externes
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Les quatre consonnes[modifier | modifier le code]
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Le Tétragramme sur la stèle de Mesha, musée du Louvre
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La forme YHWH correspond à une flexion verbale atypique de la racine trilittère היה, HYH (« être, devenir, arriver, il fait devenir»). Tel était déjà l’avis des grammairiens juifs du Moyen Âge, conforté par celui de Baruch Spinoza.La plus ancienne mention épigraphique connue du Tétragramme est un nom théophore, c'est-à-dire « portant [le nom de] Dieu », daté de 820 av. J.-C. sur la stèle de Tel Dan. Une inscription plus explicite, datée de 810 av. J.-C., a été trouvée sur la stèle de Mesha6,10.Selon la Jewish Encyclopedia (1906), le Tétragramme apparaît 5 410 fois dans le Tanakh. Ces occurrences se répartissent ainsi : 1 419 dans la Torah11, 2 696 dans les Prophètes (Nevi'im) et 1 295 dans les Écrits (Ketouvim)12. Pour Douglas Knight (2011)13, le Tétragramme est écrit 6 828 fois dans les éditions de Kittel et de Stuttgart. Le dictionnaire BDB indique quant à lui un total de 6 518 occurrences.Dans les Ecritures Hébraïques, le nom personnel divin apparaît près de 7000 fois. Interdit de prononciation dans le judaïsme[modifier | modifier le code]
Les Juifs s’imposent une interdiction de prononcer le Tétragramme, fondée sur le Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le Nom de YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). Le grand-rabbin Lazare Wogue, traducteur de la Torah, précise : « Quant au saint Tétragramme, on sait que le judaïsme, de temps immémorial et dans toutes ses sectes sans exception, s’est abstenu de le prononcer selon sa forme véritable : les rabbanites oupharisiens disaient Adônaï, les Samaritains Schimâ14. » Lorsque le Tétragramme est inscrit dans les Écritures hébraïques, d’autres mots lui sont substitués à l’oral, le plus souvent Adonaï (אדני, « mon Seigneur ») et de temps en temps Elohim (« Puissances »)15. Cette substitution16 explique les points-voyelles utilisés dans plusieurs transcriptions du Pentateuque selon qu'il faut lire Adonaï ou Elohim. Dans la conversation, on utilise de préférence HaShem (« le Nom », cf. Lv 24:11). À l’école, on dit aussi « Eloqim ». Lors des bénédictions, à la synagogue ou à la table familiale, les participants saluent la prononciation d’« Adonaï » par la formule « Baroukh Hou ou Baroukh Shemo » (« Béni [soit]-Il et Béni [soit] Son Nom »).[/ltr]
Feuille d'argent (c. 600 AEC) comportant la bénédiction sacerdotale (Nb 6:24-26) : « Que YHWH te bénisse et te garde. »
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La prononciation exacte du Tétragramme, à supposer qu’elle soit possible, demeure incertaine. Le doute ne porte pas sur les consonnes, qui sont fixes, mais sur la place et le type des voyelles.L'incertitude a trait à l’existence même de cette prononciation. Joel M. Hoffman, par exemple17, soutient que le Tétragramme n’a jamais été prononcé. Néanmoins, la plupart des hébraïsants sont d’un avis contraire. Ils s’appuient entre autres sur les noms théophores et sur les chapitres du Pentateuque contenant le Tétragramme. En particulier un passage couramment appelé « Le songe d’Isaïe », dont la prosodie et les assonances en « O » et « OU » suggèrent une prononciation usitée à l’époque de la rédaction du texte, c’est-à-dire avant l’interdiction comme le signalent nombre de nom théophores 18 composés avec le tétragramme généralement considéré comme l’un des plus anciens du corpus biblique, rédigé vers le viiie siècle avant l’ère commune19.L'interdit va si loin qu'il modifie la numération hébraïque. Celle-ci est de type décimal ; la lettre yud (י) représente le chiffre 10. De 11 à 19 inclus, les chiffres sont écrits sur le modèle « 10 + n » : 11 = 10 + 1, 12 = 10 + 2, et ainsi de suite. Or, en suivant ce schéma, les nombres 15 et 16 seraient formés l'un et l'autre par deux des lettres du Tétragramme : le yod (י) et le hé (ה) pour 15 (10+5), et le yod (י) et le waw (ו) pour 16 (10+6). La numération est donc modifiée : la lettre thet (ט), qui ne fait pas partie du Tétragramme et a pour valeur 9, est substituée au yod (10). Le chiffre 15 s'écrit (9+6) טו , et 16 s'écrit (9+7) טז. C'est pourquoi on emploie la numération avec le thet en désignant par Tou Bichvat et Tou Beav les fêtes du 15 Chevat et du 15 Av. Prononciations dans le christianisme[modifier | modifier le code]
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Le Tétragramme dans une sacristie, en Suède, avec les voyelles de « Jéhovah »
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L’interdiction de prononcer le nom propre de Dieu ne concerne pas seulement les Juifs, mais aussi les premiers chrétiens, qui peut-être n’ont jamais connu sa prononciation. Dans la liturgie chrétienne comme dans les copies tardives de la Septante et ensuite dans la Vulgate, le Tétragramme est remplacé par les mots Kurios (Kûριος en grec), et Dominus (en latin), c’est-à-dire « Seigneur ». Toutefois, dans son Prologus Galeatus, préface aux livres de Samuel et des Rois, Jérôme de Stridon dit avoir rencontré le Nom en caractères archaïques dans des rouleaux grecs. Jérôme évoque aussi des Grecs ignorants qui ont entrepris de transcrire le Nom divin20.Au Moyen Âge21, « certains chrétiens qui lisaient la Bible dans sa version originale ont lu YHWH en lui appliquant la vocalisation du terme Adonaï, c’est-à-dire en intercalant ses trois voyelles « ĕ »22, « ō » et « ā », et obtenu ainsi le nom Jéhovah23 ». Cette hypothèse refait surface dans l'ésotérisme de la Renaissance, lorsque Johannes Reuchlin émet une théorie sur le rapport entre le Tétragramme et le nom de Jésus. Dans son De verbo mirifico, il affirme que le nom de Jésus, retranscrit vers l'hébreu, donne le pentagramme YHSVH ou IHSUH, c'est-à-dire les quatre lettres du Tétragramme YHVH ou IHUH, au cœur duquel il en a inséré une cinquième, le Sh : ש (shin). Selon cette hypothèse, cette consonne supplémentaire rendrait le nom prononçable. Celui-ci se lirait alors Yehoshuah, c'est-à-dire Jésus24. Cette théorie n'est pas retenue par les spécialistes de la langue hébraïque. Luther, lui-même traducteur de la Bible, l'avait déjà disqualifiée en expliquant que la prétendue similitude entre Jéhovah et Jéhoshuah aurait nécessité non seulement l'ajout d'une consonne (le shin) à Jéhovah mais aussi la suppression d'une autre (le ayin de Jéhoshuah25).Le mot « Jéhovah », d’apparence scientifique, est contestable sur les plans historique et théologique. Pour André-Marie Gerard26, cette version « n’appartient à aucune langue… si ce n’est celle de Racine et de Victor Hugo ! ». Longtemps tombée dans l’oubli, la transcription Jéhovah est abandonnée au début du xixe siècle par les spécialistes après les travaux du linguiste allemand Wilhelm Gesenius, qui la remplace par la transcription « Yahweh ». Cependant, l'hypothèse Jéhovah reste populaire au cours du xixe siècle dans la littérature française27, parallèlement à la traduction de la Bible par John Nelson Darby et par les Témoins de Jéhovah28. Au début du xxe siècle, le philologue Paul Joüon se réfère à l’édition de 1894 de la traduction Crampon, qui emploie le mot « Jéhovah ». Il adopte à son tour cette solution, préférant cette « forme littéraire et usuelle en français » à l’« hypothétique » forme Yahweh29.Cependant, à la suite de Gesenius, le catholicisme a utilisé de préférence la transcription Yahweh (ou « Yahvé » par francisation) durant tout le xxe siècle. Cette forme a été appliquée dans les éditions non liturgiques de la Bible, par exemple la Bible de Jérusalem. Ainsi le philologue André Lemaire a-t-il pu remarquer en 2001 : « On hésite généralement aujourd'hui entre deux vocalisations : Yahwoh et Yahwéh. Avec la plupart des traductions, nous adopterons ici la vocalisation conventionnelle Yahwéh6. »Or, à la fin du xxe siècle, l’Église catholique est devenue plus réticente à l’égard de cette formulation. En 2001, « par directive du Saint-Père », la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a déclaré : « En se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout-puissant, exprimé en hébreu dans le Tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus30, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification31. » Cette directive a été rappelée le 29 juin 2008 par une lettre aux conférences épiscopales et mise en pratique en octobre 2008 par le Synode des évêques sur la parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église.Le Tétragramme est donc traduit par « le Seigneur ».La plupart des Bibles des protestants francophones rendent le Tétragramme par « l’Éternel » à l'instar de Pierre Robert Olivétan (1509-1538), cousin de Jean Calvin, et qui fut le premier à traduire la Bible en français à partir des textes originaux hébreux, araméens et grecs ; cette version est dite « Olivétan-Synodale ».Dans la Traduction œcuménique de la Bible (TOB), qui combine l’effort de spécialistes principalement catholiques et protestants, mais aussi orthodoxes (en particulier pour l’Ancien Testament), le Tétragramme est traduit par « le SEIGNEUR », en lettres capitales.Le verbe « être »[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Buisson ardent et en: I Am that I Am . La révélation du Buisson ardent[modifier | modifier le code]
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Le Tétragramme sur l'un des ostraca de Lakish
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L’explication du Tétragramme est fournie par la Bible en Ex 3:13-14, lors de l'épisode du Buisson ardent, lorsque Moïse demande à Dieu de se nommer. La réponse est donnée en deux temps. Tout d'abord, Dieu répond : « Eyeh Asher Eyeh », jeu de mots théologique pour lequel il existe plusieurs traductions mais qui contient deux fois le verbe « être ». Puis, devant l'insistance de Moïse, Dieu prononce lui-même le Tétragramme : « YHWH », qui provient du même verbe être32.Le récit biblique est traduit en ces termes par la Bible de Jérusalem :[13] « Moïse dit à Dieu : '"Voici, je vais trouver les Israélites et je leur dis : “Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous.” Mais s’ils me disent : “Quel est son nom ?”, que leur dirai-je ?" [14] Dieu dit à Moïse : "Je suis celui qui est[Ehyeh Asher Ehyeh אֶֽהְיֶה אֲשֶׁר אֶֽהְיֶה]". Et il dit : "Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous." »C'est au verset suivant (Ex 3:15) que Dieu prononce le Tétragramme devant Moïse33.Selon la tradition juive, il s'agit plutôt d'un refus de révélation, ce passage biblique préparant le tabou du nom tout en « spéculant » dessus32. Approche philosophique[modifier | modifier le code]
L’expression Ehyeh Asher Ehyeh peut être rendue en français par Je suis celui qui est, ou par Je suis celui qui suis (dans la traduction due à Louis Segond, qui traduit aussi par l'Éternel) ou encore par Je suis qui je serai dans la TOB34. La Bible du Rabbinat traduit par Être invariable35, ce que regrette Henri Meschonnic36, qui y détecte une contamination du « Theos » grec de la Septante.L'emploi répétitif du verbe « être » dans cette formule et sa réapparition dans le Tétragramme, ainsi que la diversité des traductions qui en découlent, ne vont pas sans « aimanter » la philosophie elle-même selon Xavier Tilliette37. Le Eyeh Asher Eyeh peut être perçu comme « l'étonnante déclaration d'où procède le Nom par excellence, le Nom imprononçable37 ». C'est ici, dans la révélation sur le mont Horeb, que le Dieu d'Abraham rejoint le Dieu des philosophes.La question de Ex 3:14 se pose depuis le christianisme médiéval jusqu'à la « métaphysique de l'Exode » étudiée par Étienne Gilson et à la « souveraine liberté » divine définie par Luigi Pareyson.Le thomisme perçoit dans le Eyeh Asher Eyeh une expression de l'« acte d'être » et traduit par Je suis Celui qui est, ce qui infléchit la formule vers l'ontologie37. Étienne Gilson, faisant sienne cette traduction, écrit38 : « Il n'y a qu'un seul Dieu, et ce Dieu est l'Être, telle est la pierre d'angle de toute la philosophie chrétienne, et ce n'est pas Platon, pas même Aristote, mais c'est Moïse qui l'a posée. » À l'inverse, Ernst Bloch, favorable à la traduction Je suis Celui qui sera, propose la vision « utopique » d'une sorte de « Dieu-Exode » cheminant sans cesse, en perpétuel devenir, « coextensif à l'humanité »37.Traditions et œuvres liées au Tétragramme[modifier | modifier le code]
Selon la gematria, la valeur du tétragramme est 26: 10 (yōḏ) + 5 (hē) + 6 (wāw) + 5 (hē) = 26La supputation d’une prononciation exacte du Tétragramme, et de ses effets de puissance — voire de ses effets « magiques » — a beaucoup alimenté la production littéraire. Le mythe du Golem en est une des nombreuses occurrences, popularisée à l’époque moderne par un roman de Gustav Meyrink, Le Golem.[réf. nécessaire]
L’Adversaire, roman policier d’Ellery Queen, offre la « lecture » de quatre crimes sur le modèle de la « lecture » du Tétragramme. Dans un registre comparable, « La mort et la boussole », nouvelle de Jorge Luis Borges dans le recueil Fictions, met en scène une série de meurtres conçus en fonction du Tétragramme et ponctués par « La première lettre du Nom a été articulée », « La deuxième lettre du Nom a été articulée »... Chacune des lettres du Tétragramme est assimilée à l'un des quatre points cardinaux. L'Aleph, du même auteur, reprend indirectement les thématiques de la « puissance » du nom divin.Yah Mo B There (en) est une chanson R&B de James Ingram et Michael McDonald. Elle a été écrite par Ingram, McDonald, Rod Temperton et produit par Quincy Jones. Selon Michael McDonald, le titre original était Yahweh be there.Notes et références[modifier | modifier le code]
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