né de nouveau a écrit:Dans ces passages, Jésus n'est plus humain, il a été glorifié et il est à la droite de son Père. S'il est, comme vous le pensez, égal à son père alors il ment en disant à Jean "mon Dieu" en parlant de son Père.
Désolé, cher "né de nouveau", mais Jésus a été glorifié avec son corps, il est toujours humain et il le restera à jamais. Quand Jésus dit à son Père :
17 1 Ainsi parla Jésus, et levant les yeux au ciel, il dit "Père, l'heure est venue glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie 17 2 et que, selon le pouvoir que tu lui as donné sur toute chair, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés!Il demande à son père, que son corps qu'il va offrir en holocauste, sur la croix, soit glorifié par son Père. Jésus était glorieux en son âme divine" et il le montrera sa gloire à ses 3 disciples Pierre, Jacques et Jean, quand il fût transfiguré en son corps, par la gloire qui rayonnait de son âme. Il ne pouvait s'agir ici que d'une demande de glorification de son corps. Jésus va remonter avec son corps, jusque dans la gloire de Dieu, son corps qui est devenu depuis la résurrection, glorieux, rempli de la gloire de Dieu, de sa Vie éternelle, pour qu'il puisse nous la redistribuer à tous ceux qui ne feront plus qu'une seule chair en mangeant sa chair.
Devenu homme, tout en étant totalement rempli en son âme et en sa chair, par la gloire de Dieu, ce qui le rend pleinement égal à Dieu en son corps aussi, il s'est assis à la droite de son Père, à cause de cette égalité, mais tout en restant "Serviteur de son Père", tout en restant "soumis à son Père". C'est le choix que Dieu a fait, que de se soumettre à Lui-même, par son Verbe, pour que toute homme qui sera soumis à son Verbe, sois aussi soumis à Lui :
15 28 Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous. (1 Corinthien)Il est donc tout à fait normal que le Verbe de Dieu, égal au Père, devenu homme, ayant renoncé à sa condition divine, se soumettant à son Père pour nous soumettre à Lui, dise à son Père : "Mon Dieu". Puisqu'il a voulu être égal à nous, pour nous rendre participant de son égalité avec son Père, il est normal qu'il appelle son Père, avec nous : "Mon Dieu".
Le pouvoir qu'il lui a donné sur tout chair, c'est le pouvoir de transmettre la gloire dont sa chair a été saisie, à toute chair. Jésus n'aurait pas pu recevoir "ce pouvoir de glorifier la chair" de glorifier Dieu dans la chair de l'homme qui va ne plus faire qu'une chair avec Lui, s'il n'avait pas été Dieu, car il n'y a que Dieu qui glorifie, qui fait entrer dans sa gloire.
Le Roi Arthur a écrit:Oui, Corneille et sa famille sont des exceptions puisqu'ils ont reçu le baptême de l'esprit avant le baptême d'eau mais cette effusion de l'esprit a permis à Pierre de comprendre que le salut était désormais étendu aux gentils. D'autre part, que savez-vous de la foi de Corneille et sa famille ? Il pouvait très bien exercer la foi en Jésus mais ne pas pouvoir rentrer dans l'Eglise car non juif.
Bonne nuit,
Pierre
Corneille et sa famille était ce que les juifs appelaient, des "craignants Dieu" ; des gens qui rendaient un culte au Dieu d'Israël, en observant quelques pratiques juives. Etant incirconcis, ils étaient considérés comme des païens. C'étaient des adorateurs du Dieu d'Israël. Ils s'appliquaient certainement à vivre les commandements que Dieu avait donné à Moïse, les 10 commandements. Ils avaient foi en Dieu, et certainement qu'il attendait le Messie. Avait-il rencontré Jésus ? Il semble que non. On nous dit qu'il reçut une vision, alors qu'il était en prière. Et on précise qu'il priait sans cesse. Peut-être était-il entrain de demander à Dieu de faire venir son Messie, car justement c'est le Messie qu'il va recevoir, dans l'onction du St Esprit et le baptême d'Eau.
On ne peut pas dire qu'il professait la foi en Jésus. Par contre il avait foi en Dieu. Il était déjà à l'écoute de Dieu, de sa Parole. Dieu est venu alors habiter son coeur avec son Esprit, quand il a écouté Pierre annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus. Je suis certain qu'en écoutant, il a reconnu dans ce Jésus dont parlait Pierre, le Messie qu'il attendait, que son coeur s'est ouvert alors à la grâce et que cette grâce de Dieu, le don de l'Esprit, voyant ce coeur s'ouvrir, s'est engouffrer dedant.
Arthur