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Liberté, Egalité, fraternité : de la poudre aux yeux

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Tumadir

Tumadir
Averti
Averti

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Mes chers collègues, la loi Falloux a été une loi de réaction politique et sociale, sous la direction de l'Église, ayant pour instruments toutes les corporations dépendant de l'Église.

Ce fut une loi dont la cause originelle est bien facile à découvrir. Vous savez tous que l'apparition du socialisme a rejeté brusquement toute la bourgeoisie libérale française, à un certain moment, dans les bras de l'Église pour organiser la défense sociale de ses intérêts de classe.

Si vous vouliez me permettre de vous donner brièvement lecture de quelques paroles qui ont été prononcées au cours de la discussion, vous verriez tout de suite quel fut le caractère de cette loi.

La réalité, c'est que la loi de 1850 n'a pas accordé la liberté** à des hommes, comme le fait la doctrine républicaine, mais à des corporations de servitude romaine qui annihilent l'homme, qui le suppriment pour la domination.

Vous citerai-je les paroles de Barthélemy-Saint-Hilaire disant : « Ce n'est pas la liberté qu'on nous demande, ce n'est pas la liberté d'enseignement, c'est la liberté d'être les maîtres. »
[.....]

Je ne veux pas m'étendre sur les deux jeunesses. Je prétends qu'il y a bien autre chose que deux jeunesses. Il y a deux sociétés, l'ancienne société théocratique d'autorité, et la société civile démocratique qui ne peut vivre que par la liberté.

Pour résoudre ce problème de l'unité qui l'obsède, notre honorable collègue M. Lintilhac conçoit une sorte de duel entre l'Eglise et l'Université.

Nous n'échappons à l'Église que pour tomber dans les bras de l'Etat, de l'Université. Si nous ne sommes pas écrasés par l'un, il faut que nous soyons écrasés par l'autre ; c'est la Révolution, la liberté qui l'exige.
[.....]


source : Clémenceau , Georges, discours pour la liberté, pages 9, 37.
(livre disponible et téléchargeable en PDF)

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