A vous surprendre ?
Nous pouvons percevoir, par notre conception limité, le Dieu unique de trois façons. Père, Fils et Saint-Esprit. Ces perceptions que l'homme a de Dieu dans la Bible étaient appelé "personnes" au moment de définir la trinité, terme issu de la pensée grec de l'époque, transposé en latin, qui ne convient plus aujourd'hui.
Dans le Nouveau Testament, le terme "Fils" désigne Jésus-Christ, dans la doctrine de la Trinité, on désigne par Fils la parole éternelle de Dieu.
Quand on parle du "Fils" qui serait l'égal du Père, il était alors question du "verbe de Dieu".
Ensuite l'erreur commise est qu'on dit que ce verbe s'est fait chair, et que par là Dieu s'est incarné en homme (sic).
Or Saint Augustin dans son œuvre "De la Trinité Livre 15, Ch 11" écrivait :
« De même que notre Verbe ou notre parole devient en quelque sorte la voix du corps en s'unissant à elle pour se manifester aux sens des hommes, ainsi le Verbe de Dieu s'est fait chair, en s'unissant à elle pour se manifester aussi aux hommes; notre parole devient voix, mais elle n'est pas changée en voix ; ainsi le Verbe de Dieu s'est fait chair, mais loin de nous la pensée qu'il ait été changé en chair. Il s'est uni à la chair, mais il ne s'est pas transformé en chair, il s'est fait chair comme notre parole se fait voix. »
On en conclus alors que Jésus-Christ selon la théologie orthodoxe est un homme uni à Dieu, et cela n'a jamais voulu dire qu'il soit Dieu. D'ailleurs de nombreux passages des 4 évangiles et des lettres de Paul attestent que Jésus n'est pas Dieu et qu'il n'est pas égal au Père mais lui est soumis.
Pour affirmer son égalité pas mal aiment pourtant citer Paul en Philippiens 2:5
"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, existant en forme de Dieu, n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;"
Ce qu'il faut savoir c'est que le style littéraire du grec montre que de ce passage est un chant et que le but n'est pas d'enseigner une doctrine mais l'humilité.
Ensuite, le verset 5 pose un réel problème de traduction. "Forme de dieu" désigne l'apparence extérieur et jamais une essence, "égalité avec dieu" désigne toujours le traitement réservé et non un constat, un état. Jésus étant le Christ, et ayant le privilège de manifester le Père, n'a pas cherché à usurper son rôle, comme l'a fait Adam en jugeant à la place de Dieu qu'il était bon de manger le fruit.
On voit bien que la traduction littérale lue comme une révélation, peut entraîner de mauvaises interprétations. Il faut donc s'en tenir à ce qui est vraiment explicite quand Jésus insiste dans ses paroles sur le faite qu'il est soumis au Père et qu'il ne faut prier que lui seul en son nom.
Nous pouvons percevoir, par notre conception limité, le Dieu unique de trois façons. Père, Fils et Saint-Esprit. Ces perceptions que l'homme a de Dieu dans la Bible étaient appelé "personnes" au moment de définir la trinité, terme issu de la pensée grec de l'époque, transposé en latin, qui ne convient plus aujourd'hui.
Dans le Nouveau Testament, le terme "Fils" désigne Jésus-Christ, dans la doctrine de la Trinité, on désigne par Fils la parole éternelle de Dieu.
Quand on parle du "Fils" qui serait l'égal du Père, il était alors question du "verbe de Dieu".
Ensuite l'erreur commise est qu'on dit que ce verbe s'est fait chair, et que par là Dieu s'est incarné en homme (sic).
Or Saint Augustin dans son œuvre "De la Trinité Livre 15, Ch 11" écrivait :
« De même que notre Verbe ou notre parole devient en quelque sorte la voix du corps en s'unissant à elle pour se manifester aux sens des hommes, ainsi le Verbe de Dieu s'est fait chair, en s'unissant à elle pour se manifester aussi aux hommes; notre parole devient voix, mais elle n'est pas changée en voix ; ainsi le Verbe de Dieu s'est fait chair, mais loin de nous la pensée qu'il ait été changé en chair. Il s'est uni à la chair, mais il ne s'est pas transformé en chair, il s'est fait chair comme notre parole se fait voix. »
On en conclus alors que Jésus-Christ selon la théologie orthodoxe est un homme uni à Dieu, et cela n'a jamais voulu dire qu'il soit Dieu. D'ailleurs de nombreux passages des 4 évangiles et des lettres de Paul attestent que Jésus n'est pas Dieu et qu'il n'est pas égal au Père mais lui est soumis.
Pour affirmer son égalité pas mal aiment pourtant citer Paul en Philippiens 2:5
"Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, existant en forme de Dieu, n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes;"
Ce qu'il faut savoir c'est que le style littéraire du grec montre que de ce passage est un chant et que le but n'est pas d'enseigner une doctrine mais l'humilité.
Ensuite, le verset 5 pose un réel problème de traduction. "Forme de dieu" désigne l'apparence extérieur et jamais une essence, "égalité avec dieu" désigne toujours le traitement réservé et non un constat, un état. Jésus étant le Christ, et ayant le privilège de manifester le Père, n'a pas cherché à usurper son rôle, comme l'a fait Adam en jugeant à la place de Dieu qu'il était bon de manger le fruit.
On voit bien que la traduction littérale lue comme une révélation, peut entraîner de mauvaises interprétations. Il faut donc s'en tenir à ce qui est vraiment explicite quand Jésus insiste dans ses paroles sur le faite qu'il est soumis au Père et qu'il ne faut prier que lui seul en son nom.