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1Pour lire. Empty Pour lire. Dim 21 Déc - 10:59

SAEL

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Passionné
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Pour donner raison à ce qui dérange et taire, à jamais, leur mea-culpa, les « malhonnêtes » enferment bêtement la sagesse dans un sac poubelle pour s’abstenir de reconnaître un fait tel qu’il est. Mal à l’aise à propos de ce qui est entre leurs mains et au lieu d’user d’un exutoire peu ou prou salutaire, ils s’en prennent aux propriétés des autres avec une hargne non contenue, dans un ultime geste préventif. Ils tergiversent, l’esprit focalisé par une précipitation du « comment s’en sortir », au point de conclure avant même de supposer. Là, subrepticement, le réflexe envahit le territoire de la réflexion et rien ne peut arrêter ceux qui regardent et ne discernent point.  Satan se transforme en ange lumière, disent-ils. Quelques parts, une idée trotta dans les têtes comme une lueur diffuse qui zèbre le ciel noirci par un voile ténébreux et une joie immense, inhibée d’un doute persistant,  émergea des profondeurs pour se dessiner sur un faciès moins radieux. Enfin, ils ont trouvé une explication à ce qui pesait lourd sur leurs cœurs ; une explication, non exempte d’une débilité irréductible,  produisant, tant bien que mal ou par contentement, un soulagement peu affiché suite à une fausse conviction mal digérée, qui prend des airs d’importance devant les autres, après une longue douleur traumatisante.
Pour qui devait se déguiser Satan ? Pour le religieux où l’irréligieux ?  L’affaissement  de la pierre angulaire d’un tel réflexe, face à une joie qui devait à coup sûr se métamorphoser en chagrin, et à une action d’abjurer, est très difficile à admettre et ces auteurs adoptent, tant ils sont malhonnêtes, à leurs corps défendant, une nouvelle formule tendancieuse : Satan est pourvoyeur de toutes choses et capable d’édifier tous les stratagèmes possibles.
Satan n’est pas aussi puissant comme ils l’entendent mais c’est son terrain qui fait perdre les pédales aux hommes. Voilà ce que le Créateur des cieux et de la terre avait dit à son sujet :
« C’est le Diable qui vous fait peur de ses adhérents. N’ayez donc pas peur d’eux. Mais ayez peur de Moi, si vous êtes croyants. » (Coran 3:175)
« Et Satan a très certainement rendu véridique sa conjecture à leur égard. Ils l’ont suivi donc, sauf un groupe parmi les croyants. Et pourtant il n’avait aucun pouvoir si ce n’est que Nous voulions distinguer celui qui croyait en l’au-delà et celui qui doutait. Ton Seigneur, cependant, assure la sauvegarde de toute chose. » (Coran 20:21)  
D’ailleurs,  beaucoup de gens ont cette tendance à faire gratuitement le panégyrique du maître, mais si jamais l’opportunité se présente leur permettant de s’asseoir sur le trône ou de participer à l’œuvre, ils feront tout pour surpasser leurs prédécesseurs ou leurs maîtres. Le fils agit de la même sorte vis à vis de son père, l’étranger ou envers l’homme de souche et l’ignorant envers le surdoué. L’obéissance construit et l’humilité servile, dans ce sens, est un surplus qui n’aboutit à rien.
Satan peut inciter les gens à faire du mal par inspiration. S’il se déguise c’est pour apparaître et tromper. Mais devant qui devrait-il le faire ? Devant ses disciples qui l’ont surpassé en termes de mauvaises œuvres où devant les moins ou les plus pieux ?
Se déguiser c’est apparaître sous une autre forme. L’homme se déguise sérieusement en un autre s’il est en danger ou pour un enjeu capital. Parfois, il s’identifie sous un autre nom ; parfois, le sort en fait de lui un individu anonyme où il peut jouer en catimini un rôle plus fort que satanique. Ce genre d’homme peut même renier Dieu verbalement et admettre étonnement l’existence du diable pour cacher l’Amazonie derrière une fine brindille.                           
À propos de ce que je vais dire maintenant, Dieu est  seul savant.   
Le vrai ange ne se déguise pas en un diable. Car le motif ne pourrait, en aucun cas, être à l’ordre du jour. Il pourrait se déguiser en homme pour une mission noble ou de châtiment. Enfin, pour tout contact avec l’humanité relevant d’un ordre divin.
Le diable dans sa propre nature est capable d’inspirer les hommes. Il se déguise en être humain pour communiquer avec un être humain d’un haut rang spirituel, surtout au moment où celui-ci va commettre un acte répréhensible signifiant une épreuve tue provenant du Seigneur. Étant un mal évident, il l’incite à ne point le faire mais non le contraire, car il sait que ce dernier fait preuve d’une soumission totale à Dieu. Il se manifeste, peut-être, par sonorité hallucinatoire à une singularité qui a un pouvoir partagé sur la masse. Le but est à une grande échelle destructible. George W. Bush disait vrai quand il avait entendu ces voix.
Le « surnaturel » quel que soit son degré de hauteur peut se transformer en naturel. Le « surnaturel » le plus bas ne peut se transformer en un naturel supérieur à lui et la réciproque n’est pas vraie. Il en est de même pour le cas du naturel. En général, le diable enseigne ce qui est malsain. Il n’enseigne le bien, en se déguisant en homme, que face à un acte supposé malsain  dont la conséquence est révélatrice d’un bien immense. Il n’enseigne le mal, en se déguisant en homme, que face à un acte supposé bon dont la conséquence se traduit par un grand mal.
Sa force inverse les images, dont le gros s’investit dans l’agréable qui mène au désagréable. L’individu sujet à ses tourments vit ou se sent vivre dans une immense joie qui l’éloignera des lois de dieux, et aura une répercussion négative sur sa propre personne ou sur son entourage. Sa présence se manifeste plus clairement et avec insistance sans que le sujet ne puisse le voir, aux moments des actes d’adorations et avant toute décision qui incite au bien ou au mal. Plus ces derniers sont grands plus son insistance est grande. À l’inverse des disciples de Satan, les hommes pieux ressentent ce genre de phénomènes comme ces doigts qui empoignent une braise se consumant intérieurement, littéralement noircie par la cendre.
L’intervention de Satan face à une masse et non à une individualité, ne peut réussir légèrement ou fortement que par l’envoi d’un faux prophète. Ses moments les plus psychologiques ou propitiatoires pour une telle opération se limitent, successivement, à deux seulement : au temps de l’apostolat du messager pour créer le désordre et contrer la religion montante  tout en prêchant, à quelques exceptions près, la même parole divine, et après la disparition du vrai prophète, en tenant un discours semblable et déroutant à la fois, quand ses disciples sont faibles et se comptent sur le bout des doigts. Car ne pouvant nourrir de grands desseins futurs à un usage établi puissamment et majoritairement, il n’a le choix d’agir surtout envers un tel cas qu’au moment d’une faiblesse et tant que la majorité est incroyante.       
La nuit donne de bons conseils, selon l’adage, mais parfois nullement réalisables et à apparences trompeuses. Elle donne aussi de très mauvais qui seront refoulés le jour. Satan attise la haine ou l’espoir trompeur avant le sommeil et plonge l’individu dans une longue nuit blanche. C’est la  sagesse du jour qui efface ou atténue l’inspiration des mauvais desseins et la réalisabilité des projets formulés durant la nuit.
Dans les terrains de l’agréable ou devant un état psychique anormal et aux moments de la solitude nocturne surtout, la mauvaise créature est presque imbattable. Elle engage le plus lourd de son artillerie, juste au moment où le conscient, cède le pouvoir à « l’embouchure psychique incontrôlable », un état intermédiaire tantôt plein de vividité tantôt non, qui précède le sommeil, domaine du subconscient impassible de peines.
Au moment de « l’embouchure psychique incontrôlable », on aurait dit que Satan cherche à profiter au maximum des dernières minutes précédant le sommeil.  
« L’embouchure psychique incontrôlable » est un état intermédiaire court, entre l’éveil et le sommeil, entre le conscient et l’inconscient.  En ce temps-ci, le voile obscure de la nuit, alourdit phénoménalement les paupières, annihile toute distraction extérieure de l’œil et la remplace par des images réflexives. Aux premiers instants, l’esprit choisit intentionnellement ou aléatoirement le sujet, mais au cours du déroulement, totalement enveloppé et empoigné, sa volonté s’anéantit, petit à petit, et l’enchainement incohérent se poursuit inconsciemment guidés par des appels attractifs de rappels ou de désirs. Il suffit d’un mot ou d’une image pour que le fil de la réflexion changeât de sujet et poursuivît son cours. ─ Cette situation ne peut être  perçue que si l’individu se réveille subitement et remonte, à rebours, le fil de ses réflexions.        
Au début de « l’embouchure psychique incontrôlable », l’individu jette machinalement son dévolu sur une réflexion projective intentionnelle et c’est au cours du déroulement que les souhaits, parfois même sous forme de divertissements, se transforment en désirs ardents. Prisonnier d’une telle obsession, il se met à braver allègrement et  inexorablement, chaque soir avant de dormir, le monde imagé de l’agréable enflammant en lui la concupiscence, jusqu’au jour où le tout arriva :
Un doux parfum embauma les lieux et franchit en douce le seuil de la chambre d’attente tandis qu’un coin sombre distillait une musique agréable. Après une longue conversation mielleuse où le pléonasme impérieux, l’encens et le pouvoir de persuasion paraient tout chemin à une réflexion inappropriée, et un dîner à la chandelle, les yeux craintifs tombèrent en extase devant une séduction irrésistible et les ailes multicolores de l’agréable singulier enveloppèrent le monde intérieur dont lequel ils se trouvaient. Dès lors, ils se détournèrent du chemin de Dieu et cherchèrent à justifier intérieurement leurs intentions en fumant la moquette.          
Le diable ne s’arrête point à mi-chemin et l’Apocalypse (14 :7), qui disait « Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui Qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eau. », fut reléguée, non sans remords, au second plan.  
L’image embellie produite devant eux, est tellement paradisiaque qu’ils se sentent emportés par un maelström de chaleur.

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