Bonjour !
Je suis Alévi, et je voudrais vous parler de cette branche musulmane très intéressante, bien que peu connue. Avant de vous parler de ses dogmes, commençons par les statistiques, afin que vous vous fassiez une idée de l'expansion géographique de ce mouvement.
L'alévisme rassemble une communauté de 132 millions (132 500 000) de fidèles. Ils forment un diaspora, de ce fait, on les retrouve un peu partout. Mais ils se concentrent majoritairement en Turquie (là-bas, c'est la seconde religion après le sunnisme) et dans les pays maghrébins (environ 50% à 60%). De manière générale, ils constituent 12% de la communauté musulmane mondiale.
Maintenant, passons à l'histoire de l'alévisme. Le nom de ce mouvement vient de l'arabe "al alawiyah" et du kurde "e-elewiti". Cela signifie en kurde "fidèles à Allah" ou "ils ne désobéissent pas à Allah".
Il a été fondé en 1209 par le Sayyid Mohammed Bektas, descendant du Prophète par Ali (Dieu le couvre d'agrément). Il nait en Anatolie, au sein d'une famille riche et épanouie. L'environnement dans lequel il grandit n'est pas très religieux : bien que musulmans, ces parents ne vont pas beaucoup s'intéresser à l'islam. A l'âge de neuf ans, il perd son père, mort de maladie. Il aurait lui-même organisé son enterrement et sa mère dit de lui : "Il (Mohammed) ne connaissait pas les rites que le Prophète nous a donnés pour enterrer les morts. Par Dieu ! Il n'a assisté à aucun enterrement, hormis celui-là, et pourtant il connait par coeur les prières à dire alors qu'il est illettré !" (Kheiyr at-Tarik -la Meilleur des voies-, livre écrit par Lehcen ibn Mansour en 1280 et contenant les paroles et les actes de Mohammed Bektas).
Mohammed, à l'âge de trente ans, soit vingt ans plus tard, aurait expliqué que cette connaissance lui est venue de Dieu. En effet, dit-il, alors qu'il adorait Dieu dans son lit et lui demandait de faire miséricorde à son père, il fut saisi d'un lourd sommeil et il vit en vision l'enterrement du Prophète (Dieu prie sur lui et le salut). Le rêve resta gravé dans son coeur et il put ainsi s'en souvenir une fois que son père défunt devait être enterré.
Après la mort de son père, Mohammed, bien que terriblement affecté par cette perte, redoubla de gentillesse et de bonté envers les gens. Il doit s'occuper de ses frères et soeurs, qui, privés de père, sont sans ressources. Sa mère parle de lui ainsi : "Y avait-il personne plus douce que lui à mon égard ? Dès que je lui demandais de faire quelque chose, il accourait comme un esclave accoure vers son maitre ; il me tenait de belles paroles, toujours empreintes de justice et de bonté. Quand j'étais malade, il me faisait tous les soins qu'on puisse faire pour guérir un être ; quand j'étais triste, il me consolait et ne me laissait que lorsque le sourire revenait éclairer mon visage. Il éduquait ses frères et soeurs comme un père qu'ils n'avaient jamais eu, et il ne se plaignait jamais de toutes ses responsabilités. Que Dieu puisse lui donner l'accès à son Paradis, et ce, pour toujours !" (Kheir At-Tariq, hadith n°1032, volume ii)
A l'âge de douze ans, Mohammed s'intéresse plus en profondeur à l'islam et étudie le Coran auprès de cheikhs renommés. Il perfectionne sa langue arabe, devient un musulman meilleur et exhorte sa famille avec douceur à suivre son exemple. Il aurait même corrigé son cheikhs sur une erreur de lecture du Coran ! Il fut connu pour avoir en grande partie financé la construction de dix mosquées jusqu'à la fin de sa vie.
A seize ans, Mohammed voyage à la Mecque en compagnie de sa mère et de son frère. Il est relaté qu'au milieu de la traversée du désert, ils manquèrent d'eau. Tandis que tous s'affolaient, Mohammed gardait son sang froid et ordonna que chacun soit calme. Sa mère et son frère lui obéirent. Il descendit ensuite de sa chamelle, pria Dieu en récitant des passages du Coran, s'agenouilla et commença la traite de la chamelle. Bien que la chamelle ne soit pas enceinte, du lait s'écoula de ses mamelles, et en quantité. Mohammed et sa famille purent en boire à souhait, et la soif les quitta. Ils arrivèrent sains et saufs à la Mecque.
A l'âge de dix-sept ans, retourné en Anatolie, Mohammed commence à prêcher. "O populations ! dit-il. Vous n'avez que peu de regards pour Allah. Vous ne suivez pas sa religion, et vous vous égarez dans les richesses et les choses éphémères de ce monde. Quand vous repentirez-vous ? Les portes de l'amour et de la paix divine vous sont ouvertes : quand y entrerez-vous ? En ce bas-monde, il vous semble voir de la lumière, mais elle n'est que ténèbres. La vraie voie permettant la sauvegarde de vos âmes se trouvent dans l'au-delà ; et la manière d'y accéder est de lire le Saint Coran et d'y obéir." (Samma'a al-Munir -le Ciel Lumineux-, recueil de prêches et de khotba prononcées par Mohammed Bektas).
"Vous lisez le Coran sans le lire ; car la vraie signification est cachée de vos yeux, et seuls ceux qui désirent la Face de Dieu et Sa gloire peuvent la connaitre. Et comme est heureux celui qui connait le sens des versets coraniques ! Oui, comme est heureux celui qui découvre tous ces merveilleux secrets ! Il ne peut les découvrir qu'en faisant le bien à autrui, en donnant la Zakat et en adorant pieusement Allah." (Samma'a Al-Munir)
"Il y a deux Corans : le Coran céleste et le Coran terrestre ; tout deux sont la parole incréée d'Allah. (...) Le Coran a deux faces, comme une pièce de monnaie : premièrement, sa face terrestre, laquelle se comprend du mot à mot, et deuxièment, sa face céleste, dont le sens est mystérieux et caché. Nulle face du Coran n'est plus préférable qu'une autre, car Allah les a toutes les deux descendues, et toutes deux se complètent et l'une ne va pas sans l'autre" (Samma'a Al-Munir, prêche d'Abdellah, fils de Mohammed Bektas)
A l'âge de vingt ans, après avoir assemblé une importante communauté, prêchant toujours la compréhension spirituelle du Coran, Mohammed Bektas est persécuté par les autorités. Sa maison est saccagée, ses biens volés,... Il est dépeint comme un rebelle critiquant le pouvoir mis en place, que Mohammed qualifie de "contraire à la loi divine". Sa famille se réfugie dans les villes environnantes, mais ne renonce pas à sa foi.
Mohammed, quant à lui, reste. Il déclare : "Je ne chercherais pas à fuir pour m'ôter la responsabilité qu'Allah m'a donnée. Je ne me rétracterai pas ; et ceux qui croient en Allah aussi." (Kheir Al-Tariq).
Il écrit, au cours de sa vie, divers livres en kurde, comme le Keteb Halamah (Livre de l’Éternité), "Keteb Ghemel" (Livre de la Splendeur), mais aussi des livres en arabe : "Al-Aqwal" (retranscrites en français "les Aquilles, ce qui signifie en arabe "les paroles de Dieu"). Il écrit aussi en turc : le "Malakat", contient par exemple ses enseignements. Il a aussi écrit en arabe Nahr Al-Husn (Le Fleuve de la Bonté), recueil de révélations divines données à Ahl Al-Bayt (la famille du Prophète). Il meurt décapité à l'âge de cinquante ans. Avant son exécution, il dit : "Dieu ! Je m'en vais entre Tes mains. Guide Ta communauté, rend éternels mes écrits, inspirés par Toi, et sois clément à l'égard de ces gens injustes" (Kheir Al-Tariq).
Sa religion se répand rapidement par l'amour, la douceur et la bonté malgré la farouche aminosité des turcs à son égard.
Voici maintenant, un petit aperçu sur notre dogme, ses différences avec celui du Sunnisme ect.
La croyance alévie est basée sur la foi en Allah, le prophète Mohammed (prophétie) et Ali (sainteté), la Prophétie étant close, la Sainteté demeure présente dans le temps. Ils sont appelés « Uçler » (les Trois).
Dans sa signification, elle atteste qu'il n'y a qu'un seul Dieu (la Divinité), Mohammed est son prophète (la prophétie), Ali est son saint, l'ami de Dieu, le commandant des croyants (mumin) (l'imamat). Les autres hiérarchies célestes sont :
1 - « Messer » (les Cinq), Mohammed, Ali, Fatima, Hasan, Hussein et certaines femmes du Prophète, dits aussi khamsa al-i aba ou pençe al-i aba (en arabe Ahl Al-Bayt)
2 - Banahaer » (les Douze), les douze imams, descendants de Mohammed.
3 - « Rahanamer hag-inacen », les quatorze purs innocents : ils sont les quatorze enfants des imams, tués en bas âge.
Il y a plusieurs rangs auquel l'être humain peut s'élever (classés selon ordre d'importance) :
1 - Le rang de prophète (terminé)
2 - Le rang de messager (terminé)
3 - Le rang de saint (encore existant)
4 - Le rang de vénéré (encore existant : il s'agit de personnages historiques très respectés, comme Ahl El-Bayt, et d'autres musulmans tels que Al-Bukhari, Al-Muslim, Mohammed Bektas, Kabir)
Selon nous, le Prophète avait désigné Ali comme successeur, mais les trois premiers califes, désirant le pouvoir, ont usurpé sa place. Ils modifièrent radicalement le Coran, afin de justifier leurs actes : ils rendirent licites la guerre, l'effusion de sang, etc, et ce afin de conquérir des terres au nom de l'islam, afin de ne pas être blâmés pour leurs fautes. Mais nous croyons qu'ils furent pardonnés par Allah. Nous appelons cela "Le Grand Jugement" (Al Hissab Al-Kabir). Il eut lieu au Barzak (lieu entre le ciel et la terre), lorsque tous les trois califes hypocrites moururent. Mohammed (Dieu prie sur lui et le salue) leur pardonna et ils furent purifiés.
Le Coran, tel qu'il a été descendu, a été réécrit par Mohammed Bektas dans les Aquilles.
Je tiens à préciser que nous respectons les califes comme les sunnites. Nous sommes différents des chiites.
Merci d'avoir lu !
J'attend avec impatience vos questions.
Je suis Alévi, et je voudrais vous parler de cette branche musulmane très intéressante, bien que peu connue. Avant de vous parler de ses dogmes, commençons par les statistiques, afin que vous vous fassiez une idée de l'expansion géographique de ce mouvement.
L'alévisme rassemble une communauté de 132 millions (132 500 000) de fidèles. Ils forment un diaspora, de ce fait, on les retrouve un peu partout. Mais ils se concentrent majoritairement en Turquie (là-bas, c'est la seconde religion après le sunnisme) et dans les pays maghrébins (environ 50% à 60%). De manière générale, ils constituent 12% de la communauté musulmane mondiale.
Maintenant, passons à l'histoire de l'alévisme. Le nom de ce mouvement vient de l'arabe "al alawiyah" et du kurde "e-elewiti". Cela signifie en kurde "fidèles à Allah" ou "ils ne désobéissent pas à Allah".
Il a été fondé en 1209 par le Sayyid Mohammed Bektas, descendant du Prophète par Ali (Dieu le couvre d'agrément). Il nait en Anatolie, au sein d'une famille riche et épanouie. L'environnement dans lequel il grandit n'est pas très religieux : bien que musulmans, ces parents ne vont pas beaucoup s'intéresser à l'islam. A l'âge de neuf ans, il perd son père, mort de maladie. Il aurait lui-même organisé son enterrement et sa mère dit de lui : "Il (Mohammed) ne connaissait pas les rites que le Prophète nous a donnés pour enterrer les morts. Par Dieu ! Il n'a assisté à aucun enterrement, hormis celui-là, et pourtant il connait par coeur les prières à dire alors qu'il est illettré !" (Kheiyr at-Tarik -la Meilleur des voies-, livre écrit par Lehcen ibn Mansour en 1280 et contenant les paroles et les actes de Mohammed Bektas).
Mohammed, à l'âge de trente ans, soit vingt ans plus tard, aurait expliqué que cette connaissance lui est venue de Dieu. En effet, dit-il, alors qu'il adorait Dieu dans son lit et lui demandait de faire miséricorde à son père, il fut saisi d'un lourd sommeil et il vit en vision l'enterrement du Prophète (Dieu prie sur lui et le salut). Le rêve resta gravé dans son coeur et il put ainsi s'en souvenir une fois que son père défunt devait être enterré.
Après la mort de son père, Mohammed, bien que terriblement affecté par cette perte, redoubla de gentillesse et de bonté envers les gens. Il doit s'occuper de ses frères et soeurs, qui, privés de père, sont sans ressources. Sa mère parle de lui ainsi : "Y avait-il personne plus douce que lui à mon égard ? Dès que je lui demandais de faire quelque chose, il accourait comme un esclave accoure vers son maitre ; il me tenait de belles paroles, toujours empreintes de justice et de bonté. Quand j'étais malade, il me faisait tous les soins qu'on puisse faire pour guérir un être ; quand j'étais triste, il me consolait et ne me laissait que lorsque le sourire revenait éclairer mon visage. Il éduquait ses frères et soeurs comme un père qu'ils n'avaient jamais eu, et il ne se plaignait jamais de toutes ses responsabilités. Que Dieu puisse lui donner l'accès à son Paradis, et ce, pour toujours !" (Kheir At-Tariq, hadith n°1032, volume ii)
A l'âge de douze ans, Mohammed s'intéresse plus en profondeur à l'islam et étudie le Coran auprès de cheikhs renommés. Il perfectionne sa langue arabe, devient un musulman meilleur et exhorte sa famille avec douceur à suivre son exemple. Il aurait même corrigé son cheikhs sur une erreur de lecture du Coran ! Il fut connu pour avoir en grande partie financé la construction de dix mosquées jusqu'à la fin de sa vie.
A seize ans, Mohammed voyage à la Mecque en compagnie de sa mère et de son frère. Il est relaté qu'au milieu de la traversée du désert, ils manquèrent d'eau. Tandis que tous s'affolaient, Mohammed gardait son sang froid et ordonna que chacun soit calme. Sa mère et son frère lui obéirent. Il descendit ensuite de sa chamelle, pria Dieu en récitant des passages du Coran, s'agenouilla et commença la traite de la chamelle. Bien que la chamelle ne soit pas enceinte, du lait s'écoula de ses mamelles, et en quantité. Mohammed et sa famille purent en boire à souhait, et la soif les quitta. Ils arrivèrent sains et saufs à la Mecque.
A l'âge de dix-sept ans, retourné en Anatolie, Mohammed commence à prêcher. "O populations ! dit-il. Vous n'avez que peu de regards pour Allah. Vous ne suivez pas sa religion, et vous vous égarez dans les richesses et les choses éphémères de ce monde. Quand vous repentirez-vous ? Les portes de l'amour et de la paix divine vous sont ouvertes : quand y entrerez-vous ? En ce bas-monde, il vous semble voir de la lumière, mais elle n'est que ténèbres. La vraie voie permettant la sauvegarde de vos âmes se trouvent dans l'au-delà ; et la manière d'y accéder est de lire le Saint Coran et d'y obéir." (Samma'a al-Munir -le Ciel Lumineux-, recueil de prêches et de khotba prononcées par Mohammed Bektas).
"Vous lisez le Coran sans le lire ; car la vraie signification est cachée de vos yeux, et seuls ceux qui désirent la Face de Dieu et Sa gloire peuvent la connaitre. Et comme est heureux celui qui connait le sens des versets coraniques ! Oui, comme est heureux celui qui découvre tous ces merveilleux secrets ! Il ne peut les découvrir qu'en faisant le bien à autrui, en donnant la Zakat et en adorant pieusement Allah." (Samma'a Al-Munir)
"Il y a deux Corans : le Coran céleste et le Coran terrestre ; tout deux sont la parole incréée d'Allah. (...) Le Coran a deux faces, comme une pièce de monnaie : premièrement, sa face terrestre, laquelle se comprend du mot à mot, et deuxièment, sa face céleste, dont le sens est mystérieux et caché. Nulle face du Coran n'est plus préférable qu'une autre, car Allah les a toutes les deux descendues, et toutes deux se complètent et l'une ne va pas sans l'autre" (Samma'a Al-Munir, prêche d'Abdellah, fils de Mohammed Bektas)
A l'âge de vingt ans, après avoir assemblé une importante communauté, prêchant toujours la compréhension spirituelle du Coran, Mohammed Bektas est persécuté par les autorités. Sa maison est saccagée, ses biens volés,... Il est dépeint comme un rebelle critiquant le pouvoir mis en place, que Mohammed qualifie de "contraire à la loi divine". Sa famille se réfugie dans les villes environnantes, mais ne renonce pas à sa foi.
Mohammed, quant à lui, reste. Il déclare : "Je ne chercherais pas à fuir pour m'ôter la responsabilité qu'Allah m'a donnée. Je ne me rétracterai pas ; et ceux qui croient en Allah aussi." (Kheir Al-Tariq).
Il écrit, au cours de sa vie, divers livres en kurde, comme le Keteb Halamah (Livre de l’Éternité), "Keteb Ghemel" (Livre de la Splendeur), mais aussi des livres en arabe : "Al-Aqwal" (retranscrites en français "les Aquilles, ce qui signifie en arabe "les paroles de Dieu"). Il écrit aussi en turc : le "Malakat", contient par exemple ses enseignements. Il a aussi écrit en arabe Nahr Al-Husn (Le Fleuve de la Bonté), recueil de révélations divines données à Ahl Al-Bayt (la famille du Prophète). Il meurt décapité à l'âge de cinquante ans. Avant son exécution, il dit : "Dieu ! Je m'en vais entre Tes mains. Guide Ta communauté, rend éternels mes écrits, inspirés par Toi, et sois clément à l'égard de ces gens injustes" (Kheir Al-Tariq).
Sa religion se répand rapidement par l'amour, la douceur et la bonté malgré la farouche aminosité des turcs à son égard.
Voici maintenant, un petit aperçu sur notre dogme, ses différences avec celui du Sunnisme ect.
La croyance alévie est basée sur la foi en Allah, le prophète Mohammed (prophétie) et Ali (sainteté), la Prophétie étant close, la Sainteté demeure présente dans le temps. Ils sont appelés « Uçler » (les Trois).
Dans sa signification, elle atteste qu'il n'y a qu'un seul Dieu (la Divinité), Mohammed est son prophète (la prophétie), Ali est son saint, l'ami de Dieu, le commandant des croyants (mumin) (l'imamat). Les autres hiérarchies célestes sont :
1 - « Messer » (les Cinq), Mohammed, Ali, Fatima, Hasan, Hussein et certaines femmes du Prophète, dits aussi khamsa al-i aba ou pençe al-i aba (en arabe Ahl Al-Bayt)
2 - Banahaer » (les Douze), les douze imams, descendants de Mohammed.
3 - « Rahanamer hag-inacen », les quatorze purs innocents : ils sont les quatorze enfants des imams, tués en bas âge.
Il y a plusieurs rangs auquel l'être humain peut s'élever (classés selon ordre d'importance) :
1 - Le rang de prophète (terminé)
2 - Le rang de messager (terminé)
3 - Le rang de saint (encore existant)
4 - Le rang de vénéré (encore existant : il s'agit de personnages historiques très respectés, comme Ahl El-Bayt, et d'autres musulmans tels que Al-Bukhari, Al-Muslim, Mohammed Bektas, Kabir)
Selon nous, le Prophète avait désigné Ali comme successeur, mais les trois premiers califes, désirant le pouvoir, ont usurpé sa place. Ils modifièrent radicalement le Coran, afin de justifier leurs actes : ils rendirent licites la guerre, l'effusion de sang, etc, et ce afin de conquérir des terres au nom de l'islam, afin de ne pas être blâmés pour leurs fautes. Mais nous croyons qu'ils furent pardonnés par Allah. Nous appelons cela "Le Grand Jugement" (Al Hissab Al-Kabir). Il eut lieu au Barzak (lieu entre le ciel et la terre), lorsque tous les trois califes hypocrites moururent. Mohammed (Dieu prie sur lui et le salue) leur pardonna et ils furent purifiés.
Le Coran, tel qu'il a été descendu, a été réécrit par Mohammed Bektas dans les Aquilles.
Je tiens à préciser que nous respectons les califes comme les sunnites. Nous sommes différents des chiites.
Merci d'avoir lu !
J'attend avec impatience vos questions.