Bonsoir à toutes et à tous en ce premier lundi d'été.
J'ai été baptisé, mais ne me définis pas comme catholique, sans mépriser le catholicisme romain pour autant. Personnellement, je ne puis endosser une institution qui accumule les dogmes depuis près de 2 000 ans. Malgré l'arrivée du pape François, l'Église promeut toujours la même doctrine étriquée. Il n'y a qu'à écouter quotidiennement les nouvelles de Radio-Vatican pour s'en convaincre. L'institution est lourde, beaucoup trop lourde pour mes frêles épaules d'homme.
Par contre, je professe une spiritualité respectueuse de l'humanité, ouverte, accueillante pour les gens en marge (et en marche) comme moi.
Actuellement, je lis à dose homéopathique Oser la bienveillance de Lytta Basset, femme exceptionnelle dont les propos s'appuient sur la théologie pratique et l'illustrent admirablement. Je plongerai ensuite dans la lecture du Jésus de Hans Küng, un rebelle qui a les deux pieds sur terre et qui n'a pas la tête dans les nuages, où l'on ne voit même pas le bout de son nez.
N'oublions jamais ceci : « Elohims voit : quel bien. » Ces quatre mots figurent dans la Genèse traduite par André Chouraqui.
Au plaisir.