Credo a écrit: Zantafio a écrit : Cette punition ne concernait pas simplement les villes au sens matériel, mais aussi leurs mauvais habitants, puisque c'étaient les gens, en fait, qui commettaient les péchés graves à cause desquels ils furent anéantis !
Ils ont été anéantis dans cette vie mais notre mort à cette vie n'est pas un terme. Jesus compare la mort ici bas à un sommeil. Dans un sommeil, on n'est pas anéanti, détruit. Rien à voir.
La 'mort' est une chose, la 'mort éternelle' en est une autre ! Par ailleurs, il est vrai que selon la Bible toutes les destructions ne sont pas éternelles. La preuve en est que le mot hébreu 'avaddôn (destruction) est mis deux fois en parallèle avec "shéol" (Job 26:6; Prov. 15:11).
Le prophète Tsephania parla de la destruction des Assyriens, tandis qu'Ézékiel dit que les Assyriens descendraient au shéol (Tse. 2:13; Éz. 32:21,22). Parlant de la destruction des rebelles Dathân et Abiram, Moïse écrivit qu'ils descendirent "vivants au shéol" (Nomb. 16:31,33).
Puisque, dans la Bible, le shéol désigne la tombe commune aux hommes, tombe de laquelle il y aura une résurrection, il est évident que toutes les destructions (même celles exécutées par Dieu) ne sont pas forcément éternelles !
On peut aussi remarquer que la Bible n'indique pas que tous les morts seront ressuscités. C'est ce que Jésus laissa entendre lorsqu'il parla de "ceux qui ont été jugés dignes de parvenir à ce système de choses-là et à la résurrection d'entre les morts."(Luc 20:35) !
Credo a écrit: Jésus dit plutôt qu'il faut 'craindre celui qui peut détruire dans la Géhenne'.
Il ne dit pas qu'il détruit mais qu'il peut. Ce n'est pas pareil. Pouvoir faire et faire, c'est différent.
Dieu a bien détruit les Sodomites dans la Géhenne. En Luc 17:29 (Segond 21), Jésus affirme qu'ils ont subi la mort. Ce verset déclare: "Mais le jour où Lot est sorti de Sodome, une pluie de feu et de soufre est tombée du ciel et les a tous fait mourir." Jude 7 précise que la durée de cette mort est éternelle !
Credo a écrit:Quand Il parle aussi de ceux qui seront jetés dehors et qu'il y aura des pleurs et grincements de dents, il ne dit pas qu'ils seront détruits non plus.
Parlant de la réaction de la mauvaise herbe, Jésus déclare: "C'est là que seront leurs pleurs et leurs grincements de dents"(Mat. 13:42).
Bien sûr, cette phase n'a pas lieu actuellement, car aujourd'hui, la chrétienté, un élément de la prostituée, dit toujours: "Je suis assise en reine, et je ne suis pas veuve, et je ne verrai jamais le deuil"(Apo. 18:7).
En effet, la chrétienté se sent investie d'une grande autorité et se permet même de s'asseoir "en reine" au-dessus des dirigeants politiques. Actuellement, la mauvaise herbe ne pleure pas, elle fanfaronne. Mais plus pour longtemps !
Pendant la grande tribulation, après la destruction de toutes les fausses religions organisées, leurs anciens adeptes courront à la recherche d'une cachette, mais n'en trouveront pas (Luc 23:30; Apo. 6:15-17). Comprenant alors qu'ils n'échapperont pas à la destruction, ils pleureront de désespoir et, de rage, grinceront des dents. Comme Jésus le précise dans sa prophétie sur la grande tribulation, durant cette période sombre, ils "se frapperont la poitrine en se lamentant" (Mat. 24:30; Apo. 1:7).
La notion de grincement de dents est liée à la destruction (Ps. 112:10) !
Credo a écrit: La vallée de Hinnom (Géhenne) se trouvait en dehors des murailles de Jérusalem. Pendant un temps, on y a pratiqué le culte idolâtrique, y compris les sacrifices d'enfants. Au premier siècle, la Géhenne servait à l'incinération des ordures de la ville. On y brûlait les cadavres d'animaux en les jetant dans le feu, qu'on activait avec du soufre.
Les corps des criminels exécutés n'étaient pas jugés dignes d'être ensevelis dans une tombe commémorative, aussi les lançait-on dans la Géhenne. Voilà pourquoi Jésus parle en Matthieu 5:29,30 du corps jeté tout entier dans la Géhenne. Si le cadavre tombait au milieu du feu constamment entretenu, il se consumait, mais s'il restait accroché sur un bord du profond ravin, sa chair en putréfaction était infestée par les vers ou les asticots toujours présents (Marc 9:47,48).
Jesus dit que ce feu ne s'éteint pas
(puisque entretenu pour brûler ce qui y est régulièrement jeté) donc il est question de durée et les vers ne meurent pas. Donc il n'est pas question non plus de destruction
(le ver ne meurt pas) mais de souffrance
(le feu) qui dure
(ne s'éteint pas). Si un cadavre se consume dans le feu, il ne reste plus rien et il n'y a pas de ver. Commencer à épiloguer sur le fait, qu'il pourrait éventuellement, rester accrochés des bouts de chair, sur lesquels pourraient venir des vers, c'est se faire un film, refuser la réalité.
En Marc 9:48, Jésus parlait de larves (ou vers) qui ne meurent pas et d'un feu qui ne s'éteint pas. Dans la traduction de l'Évangile selon Marc, commenté par l'Université de Navarre, on lit :
"Dans la bouche du Seigneur, [ces mots] désignent les tourments de l'enfer. Fréquemment, 'le ver qui ne meurt pas' désigne les remords éternels qui torturent les condamnés; et 'le feu qui ne s'éteint pas' la peine de sens, la peine corporelle."(La Bible, L'Évangile selon Saint Marc, avec les commentaires de l'Université de Navarre, Les Éditions Le Laurier, Paris, 1994, p. 144.).
Mais comparons les paroles de Jésus au dernier verset de la prophétie d'Isaïe, à savoir le verset 24 d'Isaïe chapitre 66 :
"Oui, ils sortiront et regarderont les cadavres des hommes qui commettaient des transgressions contre moi; car les vers sur eux ne mourront pas et leur feu ne s'éteindra pas; vraiment, ils deviendront une chose repoussante pour toute chair."
N'est-il pas évident que Jésus faisait allusion au texte d'Isaïe chapitre 66 ?
Dans ce passage, le prophète évoque apparemment le fait de sortir "de Jérusalem pour se rendre dans la proche vallée de Hinnom (la géhenne), où des sacrifices humains furent pratiqués autrefois (Jér. 7:31) et qui devint finalement la décharge de la ville" (The Jerome Biblical Commentary.).
Il est clair qu'en Isaïe 66 verset 24, le symbolisme ne concerne pas des individus qui seraient torturés; il est question de cadavres dans ce verset. Ce qui est décrit comme ne mourant pas, ce sont des vers - pas des humains vivants ou des âmes immortelles ! Mais alors, que signifient les paroles de Jésus ?
Chère Credo, remarques le commentaire que fait un ouvrage catholique sur Marc 9:48 :
"L'expression est empruntée à Isaïe (66,24). Dans ce texte, le prophète indique deux façons dont les cadavres étaient habituellement détruits : la putréfaction et l'incinération [...]. La juxtaposition dans le texte des larves et du feu renforce l'idée de destruction [...]. Ces deux forces destructrices sont décrites comme permanentes ('ne s'éteint pas, ne meurt pas') : il est tout bonnement impossible de leur échapper. Dans cette image, les seuls survivants sont la larve et le feu - pas l'homme -, et ils détruisent tout ce qui tombe à leur merci. Il ne s'agit donc pas d'une description du tourment éternel, mais de celle d'une destruction totale qui, puisqu'elle empêche la résurrection de se produire, équivaut à la mort définitive. Ainsi, le feu symbolise la destruction totale."-El evangelio de Marcos. Análisis lingüístico y comentario exegético, volume II.
Quiconque sait que le vrai Dieu est un Dieu d'amour et de justice devrait pouvoir se rendre compte à quel point il est raisonnable de comprendre les paroles de Jésus de cette façon. Il ne voulait pas dire que les méchants subiront un tourment éternel. En réalité, les méchants s'exposent à une destruction totale pour laquelle il n'y aura pas de résurrection !
Credo, c'est toi qui te fais un film, ou refuse la réalité, sûrement parce que celle-ci te dérange !