Notre identité
<blockquote>
</blockquote>
À un moment décisif de l’histoire des
trois personnages mentionnés en en-tête, Dieu décide de leur donner un
nouveau nom. Il marque ainsi de son sceau le tournant opéré dans leur
vie, le début d’une nouvelle étape. Abram, qui signifie «père élevé»,
est remplacé par Abraham ou «père d’une multitude»; Saraï, «princière»,
devient Sara, «princesse»; quant à Jacob qui veut dire littéralement
«qui tient par le talon» ou par dérivé «qui prend la place», il
bénéficie d’un nom totalement nouveau et devient Israël, à savoir
«vainqueur (ou prince) de Dieu». Pour Abram, dont Dieu honore la foi, le
nouveau nom renferme la promesse d’une descendance innombrable et
royale (v. 6). Désormais, Dieu n’appellera plus Abraham et Sara que par leur nouveau nom.
Qu’en est-il de Jacob? Comment, de son
vivant, Jacob a-t-il vécu sa nouvelle identité? De façon très
irrégulière; il boitait, portant ainsi continuellement, dans son corps,
la marque de son combat avec l’Ange. Cette infirmité était une figure de
la condamnation de la chair; cependant il ne continua que trop souvent
d’agir, guidé par son ancienne personnalité. Aussi, jusqu’à sa mort qui,
elle, fut lumineuse, la Bible le désigne-t-il plus souvent par son
ancien nom de Jacob que par Israël. Pourtant, par la suite dans la
Bible, c’est largement plus de deux mille fois que le mot Israël désigne
la descendance de Jacob, peuple ou royaume, tant dans l’Ancien
Testament que dans le Nouveau Testament.
Les alternances dans la vie de Jacob sont
typiques du chrétien qui tente vainement de lutter contre ses penchants
naturels. Malgré sa nouvelle position devant Dieu, il ne peut pas, par
lui-même, lutter contre le péché. Il lui faut pour cela vivre dans le
Christ Jésus et marcher par l’Esprit. Paul l’a dit: “La loi de l’Esprit
de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la
mort” (Romains 8. 2).
Vivre par l’Esprit qui habite en nous,
marcher par l’Esprit, être conduit par l’Esprit, voilà, pour le
chrétien, la seule façon d’assumer sa nouvelle identité (Galates 5. 16-26), celle d’enfant de Dieu, “né de l’Esprit” (Jean 1. 12; 3. 6).
<blockquote>
“Ton nom ne
sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham… Quant à Saraï, ta
femme, tu n’appelleras plus son nom Saraï; mais Sara sera son nom”. Genèse 17. 5, 15
“Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël”. Genèse 32. 28
sera plus appelé Abram, mais ton nom sera Abraham… Quant à Saraï, ta
femme, tu n’appelleras plus son nom Saraï; mais Sara sera son nom”. Genèse 17. 5, 15
“Ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël”. Genèse 32. 28
</blockquote>
À un moment décisif de l’histoire des
trois personnages mentionnés en en-tête, Dieu décide de leur donner un
nouveau nom. Il marque ainsi de son sceau le tournant opéré dans leur
vie, le début d’une nouvelle étape. Abram, qui signifie «père élevé»,
est remplacé par Abraham ou «père d’une multitude»; Saraï, «princière»,
devient Sara, «princesse»; quant à Jacob qui veut dire littéralement
«qui tient par le talon» ou par dérivé «qui prend la place», il
bénéficie d’un nom totalement nouveau et devient Israël, à savoir
«vainqueur (ou prince) de Dieu». Pour Abram, dont Dieu honore la foi, le
nouveau nom renferme la promesse d’une descendance innombrable et
royale (v. 6). Désormais, Dieu n’appellera plus Abraham et Sara que par leur nouveau nom.
Qu’en est-il de Jacob? Comment, de son
vivant, Jacob a-t-il vécu sa nouvelle identité? De façon très
irrégulière; il boitait, portant ainsi continuellement, dans son corps,
la marque de son combat avec l’Ange. Cette infirmité était une figure de
la condamnation de la chair; cependant il ne continua que trop souvent
d’agir, guidé par son ancienne personnalité. Aussi, jusqu’à sa mort qui,
elle, fut lumineuse, la Bible le désigne-t-il plus souvent par son
ancien nom de Jacob que par Israël. Pourtant, par la suite dans la
Bible, c’est largement plus de deux mille fois que le mot Israël désigne
la descendance de Jacob, peuple ou royaume, tant dans l’Ancien
Testament que dans le Nouveau Testament.
Les alternances dans la vie de Jacob sont
typiques du chrétien qui tente vainement de lutter contre ses penchants
naturels. Malgré sa nouvelle position devant Dieu, il ne peut pas, par
lui-même, lutter contre le péché. Il lui faut pour cela vivre dans le
Christ Jésus et marcher par l’Esprit. Paul l’a dit: “La loi de l’Esprit
de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la
mort” (Romains 8. 2).
Vivre par l’Esprit qui habite en nous,
marcher par l’Esprit, être conduit par l’Esprit, voilà, pour le
chrétien, la seule façon d’assumer sa nouvelle identité (Galates 5. 16-26), celle d’enfant de Dieu, “né de l’Esprit” (Jean 1. 12; 3. 6).