Au Nom de Dieu, Clément et Miséricordieux, Paix sur quiconque suit la bonne guidée, Et que la Paix et les Bénédictions soient sur notre Bien-Aimé Prophète.
Avant de commencer je prononcerai l’invocation de Moise (que la paix de Dieu soit sur lui):
« Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu'ils comprennent mes paroles ».
Saint-Coran, Sourate 20 Versets 25 à 28.
Pour commencer, nous avancerons petit à petit afin de bien éclaircir le sujet. C'est pour cela que je demanderai à chaque d'entre vous de poser ces questions et ses observations en rapport avec le chapitre traité .
I) Transmission orale et mémorisation.
Au commencement de la mission prophétique de Mouhammad (salla-Llahou `alayhi wa sallam), le texte coranique a très vite été transmis oralement et appris. Les Compagnons (radhiya-Llahou `anhoum) apprenaient le Coran de la bouche même du Prophète et ils le mémorisaient. Nous pouvons citer en exemple l'épisode où `Abdou-Llah ibn Mas`oud décida d'affronter la tribu Qouraysh en récitant en public la sourate Ar-Rahman (le Tout-Miséricordieux – sourate 55).
Ibn Hicham cite dans sa Sira an-Nabî :
« [...]Le premier homme à réciter le Coran à voix haute à la Mecque après le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) fut `Abdallâh ibn Mas`oud. Les Compagnons du Prophète vinrent ensemble et mentionnèrent que les Qoraïch n'avaient jamais entendu distinctement le Coran...Quand (Ibn Mas`oud) arriva dans le maqâm (l'enceinte sacrée de la Ka`ba), il lut : « Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux » en élevant la voix. « Le Tout-Miséricordieux, Il a enseigné le Coran » (55/1-2). Ils vinrent et commencèrent à le frapper au visage, mais il continua à lire autant qu'Allah le voulut[...] »
On peut également citer cet instant où le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam), rapporte-t-on, passa près d'une femme qui était entrain de réciter « T'est-elle parvenue, la nouvelle de l'occultante ? » Il s'arrêta pour entendre, puis dit : « Oui, elle m'est parvenue » et ceci est cité par Ibn Kathir dans son Tafsir Al Qour'an al `Azhim
C'est deux histoires nous prouvent bien que dès le début de la révélation, les premiers fidèles ont commencé à apprendre le Coran. Et ceci, l'apprentissage du Coran, a été non seulement approuvé par le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) mais il a même encouragé les musulmans à le faire comme en témoigne de nombreux hadiths dont cette narration de `Outhman Ibn `Affan (radhiya-Llahou `anhou) rapportée par Al Boukhari dans son Sahih :
Le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) a dit :
« Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne (ensuite) »
Des Compagnons avaient même le Coran en entier en tête du vivant du Prophète.
Qatada dit : « J'interrogeai Anas Ibn Malik (radhiya-Llahou `anhou) pour savoir qui du vivant du Prophète possèdait le Coran en entier. « Ils étaient quatre, me répondit-il, tous ansar : Oubayy Ibn Ka`b, Mou`adh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thabit et Abou Zayd »
L'Imam Adh-Dhahabi a confirmé ce récit dans son At-Tabaqat Al Qourra'.
Avant de commencer je prononcerai l’invocation de Moise (que la paix de Dieu soit sur lui):
« Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu'ils comprennent mes paroles ».
Saint-Coran, Sourate 20 Versets 25 à 28.
Pour commencer, nous avancerons petit à petit afin de bien éclaircir le sujet. C'est pour cela que je demanderai à chaque d'entre vous de poser ces questions et ses observations en rapport avec le chapitre traité .
Le Coran est-il le même qu'au temps du Prophète (que la Paix soit sur lui)?
I) Transmission orale et mémorisation.
Au commencement de la mission prophétique de Mouhammad (salla-Llahou `alayhi wa sallam), le texte coranique a très vite été transmis oralement et appris. Les Compagnons (radhiya-Llahou `anhoum) apprenaient le Coran de la bouche même du Prophète et ils le mémorisaient. Nous pouvons citer en exemple l'épisode où `Abdou-Llah ibn Mas`oud décida d'affronter la tribu Qouraysh en récitant en public la sourate Ar-Rahman (le Tout-Miséricordieux – sourate 55).
Ibn Hicham cite dans sa Sira an-Nabî :
« [...]Le premier homme à réciter le Coran à voix haute à la Mecque après le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) fut `Abdallâh ibn Mas`oud. Les Compagnons du Prophète vinrent ensemble et mentionnèrent que les Qoraïch n'avaient jamais entendu distinctement le Coran...Quand (Ibn Mas`oud) arriva dans le maqâm (l'enceinte sacrée de la Ka`ba), il lut : « Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux » en élevant la voix. « Le Tout-Miséricordieux, Il a enseigné le Coran » (55/1-2). Ils vinrent et commencèrent à le frapper au visage, mais il continua à lire autant qu'Allah le voulut[...] »
On peut également citer cet instant où le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam), rapporte-t-on, passa près d'une femme qui était entrain de réciter « T'est-elle parvenue, la nouvelle de l'occultante ? » Il s'arrêta pour entendre, puis dit : « Oui, elle m'est parvenue » et ceci est cité par Ibn Kathir dans son Tafsir Al Qour'an al `Azhim
C'est deux histoires nous prouvent bien que dès le début de la révélation, les premiers fidèles ont commencé à apprendre le Coran. Et ceci, l'apprentissage du Coran, a été non seulement approuvé par le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) mais il a même encouragé les musulmans à le faire comme en témoigne de nombreux hadiths dont cette narration de `Outhman Ibn `Affan (radhiya-Llahou `anhou) rapportée par Al Boukhari dans son Sahih :
Le Prophète (salla-Llahou `alayhi wa sallam) a dit :
« Le meilleur d'entre vous est celui qui apprend le Coran et l'enseigne (ensuite) »
Des Compagnons avaient même le Coran en entier en tête du vivant du Prophète.
Qatada dit : « J'interrogeai Anas Ibn Malik (radhiya-Llahou `anhou) pour savoir qui du vivant du Prophète possèdait le Coran en entier. « Ils étaient quatre, me répondit-il, tous ansar : Oubayy Ibn Ka`b, Mou`adh Ibn Jabal, Zayd Ibn Thabit et Abou Zayd »
L'Imam Adh-Dhahabi a confirmé ce récit dans son At-Tabaqat Al Qourra'.