La Réforme
Chrétien sincère François Ier n'était pourtant pas très versé dans les questions théologiques, les disputes de
clercs lui donnaient à rire, estimant que ce n'était pas son affaire mais celle des Sorbonnistes.
Le doctrine de Luther commençait à se répandre et touchait essentiellement les ouvriers, il est possible qu'ils
voyaient dans la religion nouvelle l'occasion d'améliorer leur condition de vie. Le roi mesurait assez mal la
gravité du problème, son caractère l'inclinait à la mansuétude et au respect de la croyance d'autrui.
Le roi s'employait à modérer le zèle de la Sorbonne et du Parlement, cela donna de faux espoirs aux partisans
de la Réforme.
Pendant la captivité du roi en Espagne, la régente subit les pressions de la Sorbonne et du Parlement et consentit à
l'extirpation de l'hérésie. Les poursuites pour punir les hérétiques se multiplièrent. Les condamnation plurent sur
les humbles, bien que le roi eut invité le Parlement à différer les jugements jusqu'à son retour. Quand il revint
en France, il fut à même de constater les progrès de l'hérésie, elle avait gagné des milliers de personnes de
toutes les classes de la société avec une action beaucoup plus militante qu'auparavant.
Une nuit, pendant le concile de Paris, une statue de la Vierge fut brisée, les Parisiens furent indignés et
réclamaient les chatiments des profanateurs. Le roi prit partie en leur faveur, il faut comprendre que cette
provocation n'était pas seulement un attentat contre la religion officielle mais une pertubation de l'ordre public,
le roi se devait de sévir. Il s'ensuivit une vague de répressions car le Parlement se croyant cautionné par le roi
laissa libre cours à ses exactions.
Cependant Marguerite d'Angoulême, la sœur du roi, sans rompre avec l'Eglise traditionnelle, restait sous
l'influence des réformateurs, elle les protégeait et leur donna asile dans son royaume de Navarre.
1534
L'affaire des placards
Au cours de la nuit du 17 au 18 octobre 1534, un placard fut affiché à la porte de la chambre du roi, au château
d'Amboise. Il portait pour titre : "Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la messe
papale inventée directement contre la sainte cène de notre Seigneur". Ce fut un tollé général, le roi ne pouvait
contenir sa colère. Ainsi, dans le temps où il travaillait pour les sauver, les réformateurs lui déclaraient la guerre
Ce fut le début d'une persécution qui dura pendant des mois. Cette affaire mettra un terme à la tolérance
religieuse qui régnait en France.
1535
Procession à Paris
Une procession sans précédent eut lieu à Paris le 21 janvier 1535, sur l'ordre du roi. C'était la population entière
qui participait à cette grandiose cérémonie expiatoire.
Après une messe solennelle à Notre-Dame, le roi déjeuna avec les siens au palais episcopal et tint une réunion
à laquelle était conviés les membres du clergé, de la Sorbonne et du Parlement. Le roi rappela que la France
était depuis plusieurs siècles la très-chrétienne fille aînée de l'Eglise, Dieu l'avait protégée et sauvée de périls
majeurs. Le roi avait ordonné cette procession pour invoquer le pardon du Rédempteur.
Le même jour 6 hérétiques furent brûlés vifs.
Edits royaux
2 édits furent promulgués :
>Les commissaires pouvait juger les hérésies sans appel
>les complices et protecteurs des luthériens encouraient les mêmes châtiments
Les délateurs se voyaient attribuer le 1/4 des confiscations. Les arrestations et les condamnations se multiplièrent
Après s'être montré conciliant, le revirement du roi s'explique fort bien. Non seulement il y avait sacrilège, mais
crime de lèse-majesté, dans la mesure où l'on avait osé défier l'autorité royale. Mais malgré la terrible répression,
François Ier faisait la distinction entre les fauteurs de troubles et les penseurs protestants.
Cependant, l'affaire des placards creusa le fossé entre les catholiques et les réformés.
Chrétien sincère François Ier n'était pourtant pas très versé dans les questions théologiques, les disputes de
clercs lui donnaient à rire, estimant que ce n'était pas son affaire mais celle des Sorbonnistes.
Le doctrine de Luther commençait à se répandre et touchait essentiellement les ouvriers, il est possible qu'ils
voyaient dans la religion nouvelle l'occasion d'améliorer leur condition de vie. Le roi mesurait assez mal la
gravité du problème, son caractère l'inclinait à la mansuétude et au respect de la croyance d'autrui.
Le roi s'employait à modérer le zèle de la Sorbonne et du Parlement, cela donna de faux espoirs aux partisans
de la Réforme.
Pendant la captivité du roi en Espagne, la régente subit les pressions de la Sorbonne et du Parlement et consentit à
l'extirpation de l'hérésie. Les poursuites pour punir les hérétiques se multiplièrent. Les condamnation plurent sur
les humbles, bien que le roi eut invité le Parlement à différer les jugements jusqu'à son retour. Quand il revint
en France, il fut à même de constater les progrès de l'hérésie, elle avait gagné des milliers de personnes de
toutes les classes de la société avec une action beaucoup plus militante qu'auparavant.
Une nuit, pendant le concile de Paris, une statue de la Vierge fut brisée, les Parisiens furent indignés et
réclamaient les chatiments des profanateurs. Le roi prit partie en leur faveur, il faut comprendre que cette
provocation n'était pas seulement un attentat contre la religion officielle mais une pertubation de l'ordre public,
le roi se devait de sévir. Il s'ensuivit une vague de répressions car le Parlement se croyant cautionné par le roi
laissa libre cours à ses exactions.
Cependant Marguerite d'Angoulême, la sœur du roi, sans rompre avec l'Eglise traditionnelle, restait sous
l'influence des réformateurs, elle les protégeait et leur donna asile dans son royaume de Navarre.
1534
L'affaire des placards
Au cours de la nuit du 17 au 18 octobre 1534, un placard fut affiché à la porte de la chambre du roi, au château
d'Amboise. Il portait pour titre : "Articles véritables sur les horribles, grands et insupportables abus de la messe
papale inventée directement contre la sainte cène de notre Seigneur". Ce fut un tollé général, le roi ne pouvait
contenir sa colère. Ainsi, dans le temps où il travaillait pour les sauver, les réformateurs lui déclaraient la guerre
Ce fut le début d'une persécution qui dura pendant des mois. Cette affaire mettra un terme à la tolérance
religieuse qui régnait en France.
1535
Procession à Paris
Une procession sans précédent eut lieu à Paris le 21 janvier 1535, sur l'ordre du roi. C'était la population entière
qui participait à cette grandiose cérémonie expiatoire.
Après une messe solennelle à Notre-Dame, le roi déjeuna avec les siens au palais episcopal et tint une réunion
à laquelle était conviés les membres du clergé, de la Sorbonne et du Parlement. Le roi rappela que la France
était depuis plusieurs siècles la très-chrétienne fille aînée de l'Eglise, Dieu l'avait protégée et sauvée de périls
majeurs. Le roi avait ordonné cette procession pour invoquer le pardon du Rédempteur.
Le même jour 6 hérétiques furent brûlés vifs.
Edits royaux
2 édits furent promulgués :
>Les commissaires pouvait juger les hérésies sans appel
>les complices et protecteurs des luthériens encouraient les mêmes châtiments
Les délateurs se voyaient attribuer le 1/4 des confiscations. Les arrestations et les condamnations se multiplièrent
Après s'être montré conciliant, le revirement du roi s'explique fort bien. Non seulement il y avait sacrilège, mais
crime de lèse-majesté, dans la mesure où l'on avait osé défier l'autorité royale. Mais malgré la terrible répression,
François Ier faisait la distinction entre les fauteurs de troubles et les penseurs protestants.
Cependant, l'affaire des placards creusa le fossé entre les catholiques et les réformés.