D'où vient le mot ''Bible'' ? Dans la Bible, jamais vous ne trouverez le mot ''Bible''. Par contre il est question de Parole de Dieu, des saintes Écritures, de Livre de la Loi, de Livre de l'Alliance, des ''livres de nos pères'' etc.
La Bible, c'est un livre, ou plutôt c'est un ensemble de livres écrits sur presque mille ans.
Pendant très longtemps, on a écrit tous les livres, religieux ou profanes, sur du papyrus. Le port de Byblos (dans le Liban actuel) était la plaque tournante du commerce du papyrus ; la ville a donc donné son nom à la production des écrits : les mots grecs ''è biblos'' ou ''to biblion'' ont désigné ce que nous appelons aujourd'hui un livre. Au pluriel, on disait ''ta biblia'' ( = les livres, la bibliothèque).
''Ta biblia'', la bibliothèque : c'est ainsi qu'au 1er siècle de notre ère les Juifs et les chrétiens désignaient, de manière très simple, leurs Écritures saintes, conscients que celles-ci étaient très diverses.
Plus tard, le mot grec est passé en latin et, peu à peu, on a oublié son origine grecque, d'autant plus que beaucoup de mots latins se terminent en ''a''. De neutre pluriel, le mot est devenu féminin singulier. Au Moyen Âge, quand on disait ''biblia'', on pensait au livre – en général imposant – qui regroupait les Écritures saintes. Aujourd'hui, la Bible, juive ou chrétienne, réunit des dizaines de livres différents, pluriels, en un seul ensemble, singulier.
Ces livres ont été écrits en hébreu, en araméen et en grec. À la fin du 1er siècle, les Juifs ont sélectionné 24 livres, tous en hébreu, pour constituer la liste de leurs Écritures. Ces 24 livres sont répartis en trois parties : la Loi, les Prophètes, les Écrits.
La Bible chrétienne, elle, est composée de deux parties : l'Ancien et le Nouveau Testament. L'Ancien Testament reprend les livres des Juifs dans un ordre et un découpage différent et il en ajoute d'autres en grec (au total, catholiques et orthodoxes en reconnaissent 46 et les protestants 39). Le Nouveau Testament comprend 27 livres en grec.
Attention ! Quand on dit ''livre'', il ne faut pas toujours penser à des ouvrages de plusieurs dizaines de pages. Si le livre du prophète Isaïe est le plus long de la Bible (66 chapitres dans les éditions actuelles), d'autres sont très courts : le livre du prophète Abdias (Ovadia) ou la lettre de St Paul à Philémon font une page !
24 livres pour les Juifs, 73 (ou 66) pour les chrétiens, la Bible relie et distingue deux catégories de lecteurs ou, si l'on préfère, deux grandes religions : le judaïsme et le christianisme. Son histoire accompagne leur histoire. En dehors des synagogues et des églises, elle est lue aujourd'hui par toute personne qui s'intéresse à la question religieuse mais aussi à la littérature, à l'être humain et à son mystère.
bonne lecture
La Bible, c'est un livre, ou plutôt c'est un ensemble de livres écrits sur presque mille ans.
Pendant très longtemps, on a écrit tous les livres, religieux ou profanes, sur du papyrus. Le port de Byblos (dans le Liban actuel) était la plaque tournante du commerce du papyrus ; la ville a donc donné son nom à la production des écrits : les mots grecs ''è biblos'' ou ''to biblion'' ont désigné ce que nous appelons aujourd'hui un livre. Au pluriel, on disait ''ta biblia'' ( = les livres, la bibliothèque).
''Ta biblia'', la bibliothèque : c'est ainsi qu'au 1er siècle de notre ère les Juifs et les chrétiens désignaient, de manière très simple, leurs Écritures saintes, conscients que celles-ci étaient très diverses.
Plus tard, le mot grec est passé en latin et, peu à peu, on a oublié son origine grecque, d'autant plus que beaucoup de mots latins se terminent en ''a''. De neutre pluriel, le mot est devenu féminin singulier. Au Moyen Âge, quand on disait ''biblia'', on pensait au livre – en général imposant – qui regroupait les Écritures saintes. Aujourd'hui, la Bible, juive ou chrétienne, réunit des dizaines de livres différents, pluriels, en un seul ensemble, singulier.
Ces livres ont été écrits en hébreu, en araméen et en grec. À la fin du 1er siècle, les Juifs ont sélectionné 24 livres, tous en hébreu, pour constituer la liste de leurs Écritures. Ces 24 livres sont répartis en trois parties : la Loi, les Prophètes, les Écrits.
La Bible chrétienne, elle, est composée de deux parties : l'Ancien et le Nouveau Testament. L'Ancien Testament reprend les livres des Juifs dans un ordre et un découpage différent et il en ajoute d'autres en grec (au total, catholiques et orthodoxes en reconnaissent 46 et les protestants 39). Le Nouveau Testament comprend 27 livres en grec.
Attention ! Quand on dit ''livre'', il ne faut pas toujours penser à des ouvrages de plusieurs dizaines de pages. Si le livre du prophète Isaïe est le plus long de la Bible (66 chapitres dans les éditions actuelles), d'autres sont très courts : le livre du prophète Abdias (Ovadia) ou la lettre de St Paul à Philémon font une page !
24 livres pour les Juifs, 73 (ou 66) pour les chrétiens, la Bible relie et distingue deux catégories de lecteurs ou, si l'on préfère, deux grandes religions : le judaïsme et le christianisme. Son histoire accompagne leur histoire. En dehors des synagogues et des églises, elle est lue aujourd'hui par toute personne qui s'intéresse à la question religieuse mais aussi à la littérature, à l'être humain et à son mystère.
bonne lecture