PaxetBonum a écrit:Mais qu'on lise genese9 ou les actes il n'y a aucun doute possible, il s'agit d'un interdit alimentaire.
Gn 9:4- Seulement, vous ne mangerez pas la chair avec son âme, c'est-à-dire le sang.
Ac 21:25- Quant aux païens qui ont embrassé la foi, nous leur avons mandé nos décisions : se garder des viandes immolées aux idoles, du sang
Comment transposer un interdit alimentaire à la transfusion qui n'a rien à voir, c'est là la question…
PetB, je ne conteste pas que ce passage d'Actes parle d'un interdit alimentaire, je vous dis qu'il ne se limite pas à l'interdit alimentaire.
En Genèse le contexte immédiat parle de la nourriture pour l'homme; et le commandement de Dieu impliquait que l'homme devait trouver un animal vivant et répandre son sang. C'est à dire que lorsque il n'y avait plus suffisament de sang dans le corps de l'animal , celui-ci mourrait. Et c'est pourquoi Dieu a déclaré que la vie(âme) de la chair (animale ou humaine) est son sang. Ce qui sera repris en Lévitique 17:11. Mais le contexte était pour l'alimentation et Dieu a dit aussi "que le sang versé de l'homme par l'homme sera redemandé".
On venait de passer le déluge et il n'y avait plus que Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes, soit 8 âmes(personnes) en tout. Un monde ancien, dépravé, rempli de perversités et de méchancetés venait d'être balayé. Autrement dit, Dieu indiquait à Noé que les hommes ne devaient pas verser le sang (vie) de l'homme. Et Dieu ajoute ceci" parce que l'homme a été fait à l'image de Dieu". Si donc Dieu a interdit à l'homme d'utiliser le sang des animaux (en tant que vie), combien plus le sang humain en tant que "vie de la chair [humaine]" n'a pas été autorisé !
Il faut bien comprendre que ce verset en Genèse n'autorisait aucune utilisation du sang en tant que "vie de la chair",
par principe.Aussi vous citez Actes mais Actes s'adresse à des gens des nations qui sont devenus croyants, mais Actes n'emploie pas le verbe manger et cela est confirmé par la citation de la fornication. Où alors le fornicateur mange littéralement l'autre fornicateur avec qui il a forniqué ?
Vous le savez je pense mais vous me semblez gêner,car vous n'avez pas cité le dernier point mentionné en Actes qui contredit votre supposition, à savoir que la transfusion ne pourrait pas faire partie de "se garder du sang" et comme le verbe grec employé n'a pas une limitation alimentaire(voir Actes 15 et 21), l'interprétation à l'interdit de la transfusion est donc permise. Et là je déplore quelque peu votre orientation qui voudrait amener à penser que c'est justement restrictif.
Il est vrai aussi qu'à l'époque(1er siècle) cette technique ne semblait pas exister mais soyez sérieux, sur un plan strictement médical, le sang est très loin d'être anodin, et il peut être mortel ! Puisque Paul dit que "l'amour ne fait pas de mal au prochain, l'amour est donc l'accomplissement de la loi", comment alors justifier l'usage d'un produit qui peut contaminer et même tuer ton prochain ? C'est contradictoire, ce n'est pas en accord avec la pensée de Dieu!