TIGOS a écrit:En termes d'interpretation, tu te rendras compte que meme Paul dit que toute nourriture est bonne et qu'on peut en manger, meme les viandes immolées aux idoles...1 Co8:7-8..Alors ces martyrs je ne leurs dirai rien a part "rejouissons nous dans la presence de notre Dieu"
Ah bon? Mais comment confier son esprit a un etre inferieur alors que a sa gauche se trouve le Tout-Puissant? Et ce que toi tu explique s'appelle "divaguer", il parle a un homme mais que personne ne voit, il devait avoir perdu beaucoup de sang pour avoir ces illusions...
Paul a prié le Seigneur Jesus trois fois le Seigneur Jesus, le livre d'apocalypse se termine par une priere de Jean en disant "Viens Seigneur Jesus. Amen"...Alors les prieres sont addressées au Pere et au Fils..
"Peux t'on parler de quelqu'un de co-égal à soi en disant "mon Dieu" ?", la reponse est simple...OUI!!! Pourquoi pas??
Je viens de me rendre compte que pour l'histoire d"Etienne, on utilise le verbe prier...
Je suis chrétien, je ne crois pas qu'Etienne a été victime d'hallucinations mais je crois le récit biblique (Actes 7:55) 55 Mais lui, plein d’esprit saint, fixa le ciel et aperçut la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu [...]
Il s'agit donc d'une vision accordée par Dieu à Etienne.
Soit dit en passant, tu plaisantes sur le martyr d'Etienne en disant "il devait avoir perdu beaucoup de sang pour avoir ces illusions..." t'es-tu déjà imaginé ce que c'est que d'être lapidé, de recevoir pierre sur pierre ? Juste avant de mourir Etienne a cette vision et demande à Dieu de pardonner à ceux qui l'exécute, c'est vraiment un exemple de foi pour tous les chrétiens.
Appeler quelqu'un Dieu c'est le considérer comme infiniment supérieur à soi, donc lorsque Jésus dit mon Dieu à plusieurs reprises il affirme la supériorité du Très Haut sur lui. Jean reçoit la vision de l'Apocalypse par Jésus, il montre son impatience de voir se réaliser cette vision en disant Amen, viens Seigneur Jésus, il ne s'agit pas d'une prière mais d'une réponse de Jean à ce que vient de dire Jésus :
Louis Segond Bible (1910):
"Celui qui atteste ces choses dit: Oui, je viens bientôt.
Amen! Viens, Seigneur Jésus!"
Quant à l'usage du sang, penses-tu que les premiers chrétiens étaient des abrutis, qu'ils n'avaient pas l'assistance du paraclé ou les deux ?
Comment se fait-il que ces personnes qui baignaient dans l'esprit saint qui avaient reçu l'enseignement de Jésus et des apôtres n'aient pas compris ces choses ?
En réalité, Paul n'a jamais contredit ces prescriptions,d'ailleurs il portait lui même ses décrets partout où il passait !
Ac 16:3- Paul décida de l'emmener avec lui. ........
Ac 16:4- Dans les villes où il passaient, ils transmettaient, en recommandant de les observer, les décrets portés par les apôtres et les anciens de Jérusalem." Bible Jérusalem
Paul dit en 1 corinthiens 8 que les idoles ne sont rien pour Dieu et que donc un chrétien qui a conscience de cela, peut ne pas éprouver de gène à manger de cette viande. Le problème du sang est totalement différent, il ne s'agit pas là de s'abstenir d'un faux culte mais de respecter le caractère sacré du sang établi par Dieu, il s'agit donc de montrer son respect pour le Créateur, celui qui donne la vie, en respectant la vie, le sang. Ce caractère sacré du sang a été confirmé par le sang versé pour nous par Jésus.
Citations :
Tertullien Apologétique TRADUCTION LITTÉRALE PAR J. P. WALTZING
Chapitre IX
9. Pour en revenir à ce repas de sang et aux plats |p39 de ce genre, dignes de la tragédie, voyez s'il n'est pas rapporté quelque part - c'est dans Hérodote, je pense - que certaines nations, pour conclure un traité, se sont procuré du sang tiré des bras, que l'une et l'autre partie buvait. Devant Catilina, il y eut aussi je ne sais quelle dégustation de ce genre. On dit encore que, chez certaines nations scythiques, tous les défunts sont mangés par leurs parents. - 10. Mais je cherche trop loin. Aujourd'hui même, chez vous, c'est le sang tiré de la cuisse ouverte, et recueilli dans la main, qu'on donne à boire aux fidèles de Bellone pour les initier. De même, ceux qui, dans un combat de gladiateurs dans l'arène, ont bu avec avidité, pour guérir la maladie comitiale, le sang chaud des criminels égorgés et découlant de la gorge, où sont-ils (sinon chez vous)? - 11. De même encore ceux qui se nourrissent de la chair de bêtes fauves venant de l'arène, qui se repaissent de la chair d'un sanglier ou d'un cerf. Ce sanglier, en luttant, s'est souillé du sang de l'homme qu'il a déchiré; ce cerf est mort couché dans le sang d'un gladiateur. On recherche même les membres des ours qui n'ont pas encore digéré la chair humaine; c'est un homme qui se gorge de la chair nourrie d'un homme. - 13. Vous qui mangez tout cela, combien peu vous êtes loin des prétendus repas des chrétiens! Et ceux qui, par une passion monstrueuse, convoitent les membres des hommes, sont-ils moins coupables parce qu'ils les dévorent vivants? N'est-ce pas par le sang humain qu'ils sont initiés à l'impudicité, parce qu'ils boivent ce qui doit seulement devenir du sang? Ce ne sont pas des enfants sans doute, ce sont des hommes faits qu'ils mangent!
13. Rougissez donc de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui n'admettons pas même le sang des animaux dans des mets qu'il est permis de |p40 manger, et qui, pour cette raison, nous abstenons de bêtes étouffées ou mortes d'elles-mêmes, pour n'être souillés en aucune manière de sang, même de celui qui est resté enfermé dans les chairs. -14. Aussi, l'un des moyens que vous employez pour mettre les chrétiens à l'épreuve, c'est de leur présenter des boudins gonflés de sang, convaincus que cela leur est défendu et que c'est un moyen de les faire sortir du droit chemin. Comment pouvez-vous donc croire que ces hommes qui ont horreur du sang d'un animal (c'est une chose dont vous êtes persuadés) sont avides de sang humain? à moins peut-être que vous n'ayez, par expérience, trouvé vous-mêmes ce sang plus agréable au goût. -
15. Ce sang, il fallait donc l'employer aussi pour éprouver les chrétiens, aussi bien que le foyer du sacrifice, que le coffret à encens. Ils seraient, en effet, convaincus d'être chrétiens tout aussi bien en voulant goûter le sang humain qu'en refusant de sacrifier; il faudrait, au contraire, nier qu'ils soient chrétiens, s'ils ne le goûtaient pas, comme vous le feriez s'ils sacrifiaient. Et, assurément, le sang humain ne vous ferait pas défaut, au moment où vous interrogez les prisonniers et où vous les condamnez."
Si cela ne te suffit pas il y a aussi Minucius Felix (IIIe siècle):
“Si grande est notre répugnance pour le sang humain que nous nous abstenons même d’employer dans notre alimentation du sang des animaux qui peuvent se manger.” — The Ante-Nicene Fathers (Grand Rapids, 1956) de A. Roberts et J. Donaldson, tome IV, p. 192.
Nous voyons ici que l'aversion du sang par les chrétiens étaient elle que les romains s'en servaient pour éprouver les chrétiens présumés !
Alors tu vois, je préfère ressembler à ces chrétiens là plutôt qu'appartenir à une Eglise où on a tout fait pour empêcher les
fidèles de connaître la parole de Dieu.
Citation : contenu d’un document conservé à la bibliothèque nationale de Paris, lequel contient certains conseils que les cardinaux donnèrent au pape Jules III à son élection en 1550 :
**La lecture de l’Evangile ne doit être permise que le moins possible, surtout en langue moderne et dans les pays soumis à votre autorité. Le très peu qui est lu généralement à la messe devrait suffire, et il faudrait défendre à quiconque d’en lire plus ! Tant que le peuple se contentera de ce peu, vos intérêts prospèreront, mais dès l’instant qu’on voudra en lire plus, vos intérêts commenceront à en souffrir. Voila le livre qui, plus qu’aucun autre, provoquera contre nous les rébellions, les tempêtes qui ont risqué de nous perdre. En effet, quiconque examine diligemment l’enseignement de la Bible et le compare à ce qui se passe dans nos Eglises trouvera bien vite les contradictions et verra que nos enseignements s’écartent souvent de celui de la Bible, et, plus souvent encore, s’opposent à celle-ci. Si le peuple se rend compte de ceci, il nous provoquera jusqu’à ce que tout soit révélé et alors nous deviendrons l’objet de la dérision et de la haine Universelles. Il est donc nécessaire que la Bible soit enlevée et dérobée des mains du peuple avec zèle, toutefois sans provoquer de tumulte. **
(Feuille bibliothèque nationale [1089] –volume II-page C41-650-références Fond Latin n° 12558-Année 1550.)
Bonne soirée,
Pierre