Quelle est la croyance des « rawafidhs » envers le Noble Coran ? rawâfidhs », qu’on dénomme de nos
jours par chiites, disent que le Coran que l’on possède n’est pas celui
qui fut révélé à Mohammed –Paix et Salut sur lui, mais qu’il a été
altéré, modifié et qu’on a opéré des rajouts et des suppressions.
La majorité des
traditionnistes chiites croient à la manipulation du texte coranique,
comme l’a mentionné Al Noury Al Tabarsy dans son ouvrage « La parole
décisive concernant la manipulation du Livre du Maître de l’univers[1] »
Mohammed ibn Yaqoub Al
Koulayni, dans son livre « Les fondements du Kâfy » au chapitre «
N’ont codifié le Coran en son entier que les imams », rapporte
que Jâbir a dit : « J’ai entendu Abou Jaafar dire : Celui qui prétend
avoir réuni tout le texte coranique , comme Allah l’a révélé, est un
menteur. Ne l’a réuni et appris par cœur comme il a été révélé qu’Ali
ben Abi Tâlib et les imams après lui[2] »
Jâbir rapporte qu’Abou
Jaafar – sur lui la Paix– a dit : Personne ne peut prétendre qu’il a en
sa possession le Coran en entier sauf les « awsiyyah »(imams mandatés)[3].
Hichem ibn Sâlem rapporte
qu’Abou Abdallah – sur lui la Paix- a dit : Le Coran transmis à
Mohammed - Paix et Salut sur lui – par Jibril – Paix sur lui –
comprend 17 000 versets[4] »
Ce qui signifie que le Coran que les « rawâfidh » prétendent détenir
est supérieur à celui qui est entre nos mains et dont Allah a fait
promesse de le préserver par trois fois !! Qu’Allah nous préserve d’eux.
Ahmed Al Tabarsy, dans
son livre « L’argumentation » rapporte que Omar a dit à Zeyd ben
Thâbet : « Ali détient un coran où les bassesses des mecquois immigrés
( mouhajirin ) et ceux qui les ont assistés (ansârs) sont mentionnées.
J’ai donc pensé qu’il était bon d’écrire le coran et de supprimer ce
qui y est mentionné en guise d’infamies et d’outrages à l’encontre des
muhâjirin et des ansârs ». Zeyd répondit favorablement à la proposition
de Omar mais il dit : « Si je termine de le codifier selon vos
instructions et qu’Ali rende public le coran qu’il détient, alors ce
que l’on a fait sera voué à l’échec ? » Omar dit : « Quelle ruse
adopter ? » Zeyd lui répondit : « Vous êtes à même de savoir la ruse
! » Omar dit alors : « La ruse n’est autre que de le tuer et d’en
finir avec lui ». Omar complota donc de le faire tuer par Khalid ibn Al
Walid mais il échoua.
Lorsque Omar devint
calife, il demanda à Ali de lui remettre le coran qu’il détenait et
ceci afin de procéder à des manipulations au niveau du texte. Omar
dit : « Abou al Hassen (Ali ) veux-tu me remettre l’exemplaire du coran
que tu as exhibé à Abu Bakr afin que nous nous mettions d’accord à son
sujet ? » Ali dit : « il ne m’est pas possible de vous le remettre. Je
l’ai présenté à Abu Bakr afin de désapprouver ce dernier et pour qu’au
Jour de la résurrection vous ne diriez pas : [ Nous étions dans l’ignorance de tout cela ] chap. 7 v. 172 ou encore [ après ta venue ]
ch. 7, v. 129. Ce Coran que je possède ne le touchent que ceux qui sont
purifiés et les mandatés (awsiyyah) parmi ma descendance. Omar lui
dit : « Quand viendra le moment de sa divulgation ? Ali lui répondit :
« lorsqu’ apparaîtra le « qâim » de ma descendance, il le divulguera
et imposera aux gens de l’observer[5] »
Bien que les chiites
affichent un désaveu pour dissimuler leur croyance ( taqiyyah) établie
dans l’ouvrage d’Al Noury Al Tabarsi, il n’en demeure pas moins que le
livre se base sur des centaines de versions prélevées dans les ouvrages
de référence de leurs savants. L’œuvre de Al Tabarsy est bien une
confirmation qu’ils sont convaincus de la manipulation du texte sacré
mais ils évitent d’en parler pour qu’il n’y ait pas une levée de
boucliers à leur encontre.
Après cela, nous ne pouvons
que constater la présence de deux versions du Coran : une connue et
une autre cachée dans laquelle est inséré un chapitre intitulé «
l’allégeance ». Les chiites prétendent aussi, comme il est rapporté
dans le livre « La parole décisive concernant la manipulation du Livre
du Maître de l’univers » d’Al Noury Al Tabarsy, que le verset suivant a
été supprimé : « N’avons-Nous pas dilaté ta poitrine par le souvenir
d’Ali, ton gendre » chap. 94 v.1 sans être pour autant dérangé par le
fait que le chapitre en question est mecquois et qu’à ce moment là, Ali
n’était pas encore le gendre du Prophète –Paix et Salut sur lui.
[1] « Faslu al-khitâb » hussein ben Muhammed Taqy An-noury At-tabarsy p. 32
[2] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 228
[3] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 285
[4]
« Usul al-qâfy » Al-Kulayni v. I p. 634. Leur maître Al-majlisy a
confirmé ces propos. En son livre « le miroir des entendements » v.
12 p. 525 la tradition est fiable. Puis il dit : Cette tradition est
authentique et il n’échappe pas que cette tradition et beaucoup d’autres
authentiques sont claires quant aux suppressions opérées et
manipulations du texte coranique. Toutes ces traditions rapportées en ce
chapitre sont considérées comme multilatérales, selon moi.
[5] « Al-ihtijâj » ( L’argumentation) p. 225 et « Fasl al-kh
jours par chiites, disent que le Coran que l’on possède n’est pas celui
qui fut révélé à Mohammed –Paix et Salut sur lui, mais qu’il a été
altéré, modifié et qu’on a opéré des rajouts et des suppressions.
La majorité des
traditionnistes chiites croient à la manipulation du texte coranique,
comme l’a mentionné Al Noury Al Tabarsy dans son ouvrage « La parole
décisive concernant la manipulation du Livre du Maître de l’univers[1] »
Mohammed ibn Yaqoub Al
Koulayni, dans son livre « Les fondements du Kâfy » au chapitre «
N’ont codifié le Coran en son entier que les imams », rapporte
que Jâbir a dit : « J’ai entendu Abou Jaafar dire : Celui qui prétend
avoir réuni tout le texte coranique , comme Allah l’a révélé, est un
menteur. Ne l’a réuni et appris par cœur comme il a été révélé qu’Ali
ben Abi Tâlib et les imams après lui[2] »
Jâbir rapporte qu’Abou
Jaafar – sur lui la Paix– a dit : Personne ne peut prétendre qu’il a en
sa possession le Coran en entier sauf les « awsiyyah »(imams mandatés)[3].
Hichem ibn Sâlem rapporte
qu’Abou Abdallah – sur lui la Paix- a dit : Le Coran transmis à
Mohammed - Paix et Salut sur lui – par Jibril – Paix sur lui –
comprend 17 000 versets[4] »
Ce qui signifie que le Coran que les « rawâfidh » prétendent détenir
est supérieur à celui qui est entre nos mains et dont Allah a fait
promesse de le préserver par trois fois !! Qu’Allah nous préserve d’eux.
Ahmed Al Tabarsy, dans
son livre « L’argumentation » rapporte que Omar a dit à Zeyd ben
Thâbet : « Ali détient un coran où les bassesses des mecquois immigrés
( mouhajirin ) et ceux qui les ont assistés (ansârs) sont mentionnées.
J’ai donc pensé qu’il était bon d’écrire le coran et de supprimer ce
qui y est mentionné en guise d’infamies et d’outrages à l’encontre des
muhâjirin et des ansârs ». Zeyd répondit favorablement à la proposition
de Omar mais il dit : « Si je termine de le codifier selon vos
instructions et qu’Ali rende public le coran qu’il détient, alors ce
que l’on a fait sera voué à l’échec ? » Omar dit : « Quelle ruse
adopter ? » Zeyd lui répondit : « Vous êtes à même de savoir la ruse
! » Omar dit alors : « La ruse n’est autre que de le tuer et d’en
finir avec lui ». Omar complota donc de le faire tuer par Khalid ibn Al
Walid mais il échoua.
Lorsque Omar devint
calife, il demanda à Ali de lui remettre le coran qu’il détenait et
ceci afin de procéder à des manipulations au niveau du texte. Omar
dit : « Abou al Hassen (Ali ) veux-tu me remettre l’exemplaire du coran
que tu as exhibé à Abu Bakr afin que nous nous mettions d’accord à son
sujet ? » Ali dit : « il ne m’est pas possible de vous le remettre. Je
l’ai présenté à Abu Bakr afin de désapprouver ce dernier et pour qu’au
Jour de la résurrection vous ne diriez pas : [ Nous étions dans l’ignorance de tout cela ] chap. 7 v. 172 ou encore [ après ta venue ]
ch. 7, v. 129. Ce Coran que je possède ne le touchent que ceux qui sont
purifiés et les mandatés (awsiyyah) parmi ma descendance. Omar lui
dit : « Quand viendra le moment de sa divulgation ? Ali lui répondit :
« lorsqu’ apparaîtra le « qâim » de ma descendance, il le divulguera
et imposera aux gens de l’observer[5] »
Bien que les chiites
affichent un désaveu pour dissimuler leur croyance ( taqiyyah) établie
dans l’ouvrage d’Al Noury Al Tabarsi, il n’en demeure pas moins que le
livre se base sur des centaines de versions prélevées dans les ouvrages
de référence de leurs savants. L’œuvre de Al Tabarsy est bien une
confirmation qu’ils sont convaincus de la manipulation du texte sacré
mais ils évitent d’en parler pour qu’il n’y ait pas une levée de
boucliers à leur encontre.
Après cela, nous ne pouvons
que constater la présence de deux versions du Coran : une connue et
une autre cachée dans laquelle est inséré un chapitre intitulé «
l’allégeance ». Les chiites prétendent aussi, comme il est rapporté
dans le livre « La parole décisive concernant la manipulation du Livre
du Maître de l’univers » d’Al Noury Al Tabarsy, que le verset suivant a
été supprimé : « N’avons-Nous pas dilaté ta poitrine par le souvenir
d’Ali, ton gendre » chap. 94 v.1 sans être pour autant dérangé par le
fait que le chapitre en question est mecquois et qu’à ce moment là, Ali
n’était pas encore le gendre du Prophète –Paix et Salut sur lui.
[1] « Faslu al-khitâb » hussein ben Muhammed Taqy An-noury At-tabarsy p. 32
[2] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 228
[3] « Usul Al-Kafy » Al-Kulayni v. 1 p. 285
[4]
« Usul al-qâfy » Al-Kulayni v. I p. 634. Leur maître Al-majlisy a
confirmé ces propos. En son livre « le miroir des entendements » v.
12 p. 525 la tradition est fiable. Puis il dit : Cette tradition est
authentique et il n’échappe pas que cette tradition et beaucoup d’autres
authentiques sont claires quant aux suppressions opérées et
manipulations du texte coranique. Toutes ces traditions rapportées en ce
chapitre sont considérées comme multilatérales, selon moi.
[5] « Al-ihtijâj » ( L’argumentation) p. 225 et « Fasl al-kh