De culture chrétienne, je crois en Dieu comme je crois au Big Bang. A la différence que ma conviction en ce «principe causal» repose sur une intuition personnelle, procédant de l’émotion devant «l’infini des poètes», mais aussi procédant d’une longue étude personnelle dans bien des domaines, alors que celle se rapportant au Big Bang provient de l’intuition, extérieure à moi, des scientifiques, laquelle s’appuie sur des raisonnements logiques.
Afin de mieux me situer, voici l’une de mes réflexions.
Portrait métaphorique de Dieu
Par Dieu, entendons ici la réponse aux grandes questions posées par l’homme depuis que ses interrogations portent sur des notions abstraites: existence de Dieu, origine du monde, sens de sa vie, quelque chose après la mort…
Alors imaginons un photographe métaphorique souhaitant avoir des réponses à ces questions. Avec son appareil photo métaphorique, muni d’un flash métaphorique, il appuie sur le déclic métaphorique.
Seulement, la lumière de son flash métaphorique, comme tout flash physique en ce bas monde, produit un éclairage «plat», sans relief, qui permet de reconnaître tout juste le sujet.
Autre problème du flash: le premier plan est «cramé», surexposé.
Quant au fond, éloigné du sujet, il est par contre très sombre, sous-exposé. On ne voit presque rien.
Explication: cette source lumineuse unique, placée à côté de l’objectif, est la métaphore de quoi? Il s’agit de l’éclairage porté sur une religion hégémonique, à la vision étroite et limitée.
Alternative à cette investigation étriquée.
D’abord, on emploiera une lumière réduite qui sera dirigée sur le premier plan. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur la sorcellerie, le chamanisme, les hommes-médecine…
Puis, pour le sujet, au centre, on aura recours à un éclairage assez puissant, venu d’en haut, quelque part entre latéral et facial, d’un côté ou de l’autre. Explication: il s’agit, pour le photographe, de l’éclairage porté sur sa propre religion. Ou bien sur le contexte civilisationnel qui a présidé à son éducation.
Côté opposé, on installera une lumière venue aussi d’en haut, également située entre les positions latérales et faciales, mais moins intense, afin de créer du modelé, de la profondeur, sur le sujet. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur tous les grands courants religieux.
Face au sujet, on mettra une petite lampe flood, à hauteur d’homme, dont l’intensité mesurée permettra d’adoucir le contraste, juste assez pour déboucher certaines ombres. En particulier, ce triangle noir, disgracieux, sous le nez. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’athéisme.
Par-derrière, on fera plonger un puissant projecteur qui frise le sujet, créant un liseré surexposé. Notre sujet se détache désormais parfaitement du fond. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’ésotérisme.
Il existe également la possibilité de disposer différemment ce puissant projecteur, cette fois, orienté de bas en haut, et placé par-devant. A déconseiller aux âmes sensibles car il rend le sujet effrayant (technique des films d’horreur). Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’occultisme chtonien.
Quant au fond, il est trop vaste. Une seule lampe, même très puissante, ne suffirait pas. Le photographe va donc disposer une multitude de projecteurs directifs, chacun orienté sur un détail intéressant. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur la philosophie, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, l’ethnologie, le paranormal, l’anthropologie, les mythologies, les contes et légendes, la littérature, les langues, la sémantique, la philologie, la communication, l’art, l’archéologie, l’histoire, l’astronomie…
L’observateur avisé constatera donc que pour avoir la meilleure connaissance concernant cette question, plus on diversifie les éclairages, plus on a des chances de se faire une idée satisfaisante du sujet.
Afin de mieux me situer, voici l’une de mes réflexions.
Portrait métaphorique de Dieu
Par Dieu, entendons ici la réponse aux grandes questions posées par l’homme depuis que ses interrogations portent sur des notions abstraites: existence de Dieu, origine du monde, sens de sa vie, quelque chose après la mort…
Alors imaginons un photographe métaphorique souhaitant avoir des réponses à ces questions. Avec son appareil photo métaphorique, muni d’un flash métaphorique, il appuie sur le déclic métaphorique.
Seulement, la lumière de son flash métaphorique, comme tout flash physique en ce bas monde, produit un éclairage «plat», sans relief, qui permet de reconnaître tout juste le sujet.
Autre problème du flash: le premier plan est «cramé», surexposé.
Quant au fond, éloigné du sujet, il est par contre très sombre, sous-exposé. On ne voit presque rien.
Explication: cette source lumineuse unique, placée à côté de l’objectif, est la métaphore de quoi? Il s’agit de l’éclairage porté sur une religion hégémonique, à la vision étroite et limitée.
Alternative à cette investigation étriquée.
D’abord, on emploiera une lumière réduite qui sera dirigée sur le premier plan. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur la sorcellerie, le chamanisme, les hommes-médecine…
Puis, pour le sujet, au centre, on aura recours à un éclairage assez puissant, venu d’en haut, quelque part entre latéral et facial, d’un côté ou de l’autre. Explication: il s’agit, pour le photographe, de l’éclairage porté sur sa propre religion. Ou bien sur le contexte civilisationnel qui a présidé à son éducation.
Côté opposé, on installera une lumière venue aussi d’en haut, également située entre les positions latérales et faciales, mais moins intense, afin de créer du modelé, de la profondeur, sur le sujet. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur tous les grands courants religieux.
Face au sujet, on mettra une petite lampe flood, à hauteur d’homme, dont l’intensité mesurée permettra d’adoucir le contraste, juste assez pour déboucher certaines ombres. En particulier, ce triangle noir, disgracieux, sous le nez. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’athéisme.
Par-derrière, on fera plonger un puissant projecteur qui frise le sujet, créant un liseré surexposé. Notre sujet se détache désormais parfaitement du fond. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’ésotérisme.
Il existe également la possibilité de disposer différemment ce puissant projecteur, cette fois, orienté de bas en haut, et placé par-devant. A déconseiller aux âmes sensibles car il rend le sujet effrayant (technique des films d’horreur). Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur l’occultisme chtonien.
Quant au fond, il est trop vaste. Une seule lampe, même très puissante, ne suffirait pas. Le photographe va donc disposer une multitude de projecteurs directifs, chacun orienté sur un détail intéressant. Explication: il s’agit de l’éclairage porté sur la philosophie, la psychologie, la psychanalyse, la sociologie, l’ethnologie, le paranormal, l’anthropologie, les mythologies, les contes et légendes, la littérature, les langues, la sémantique, la philologie, la communication, l’art, l’archéologie, l’histoire, l’astronomie…
L’observateur avisé constatera donc que pour avoir la meilleure connaissance concernant cette question, plus on diversifie les éclairages, plus on a des chances de se faire une idée satisfaisante du sujet.