Un point, simple, qui prouve que l'auteur du Coran n'est pas le prophète Muhammad :
La Bible emploie le mot "pharaon" pour désigner non seulement le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse mais aussi celui de l'époque de Joseph (Genèse 47/11) et même celle de Abraham (Genèse 12/15-20).
Or, alors qu'il emploie bien ce nom "pharaon" à propos du souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, et ce en plus de 74 fois (cf. Al-Mu'jam ul-muhah'ras li alfâz il-qur'ân il-karîm), le Coran n'emploie jamais le nom "pharaon" pour désigner le souverain d'Egypte de l'époque de Joseph : à son sujet il utilise le terme "roi", et ce aux cinq occasions où il fait allusion à lui (12/43, 12/50, 12/54,12/72, 12/76), et bien qu'il dise explicitement que cette partie du récit de Joseph se déroule en Egypte (12/21, 12/99).
Maurice Bucaille écrit : "(…) les études linguistiques modernes ont montré que le mot "pharaon" a commencé par désigner "la grande maison", la demeure du roi de l'Ancien Empire, vers 2400 avant J.-C., mais son emploi pour désigner la personne même du souverain n'est attesté dans les textes qu'à partir de l'époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C (J. Vercoutter)" (Moïse et Pharaon, Seghers, p. 73). "Le roi d'Egypte n'a été désigné par le vocable "Pharaon" qu'à partir du roi Aménophis IV, c'est-à-dire au deuxième quart du XIVè siècle avant J.-C. Toute utilisation du mot pour désigner un roi d'Egypte avant cette époque est un anachronisme (…)" (p. 298), anachronisme "qui serait comparable à l'erreur que commettrait, par exemple, un historien du futur – connaissant l'usage courant que l'on fait du mot "Elysée" pour désigner le chef de l'Etat – en appliquant ce mot pour nommer le roi de France il y a plusieurs siècles" (p. 73).
Si le Coran était un plagiat de la Bible, et si Muhammad, un arabe illettré du VIIè siècle de l'ère chrétienne, était son auteur – comme certains l'affirment – et non son récepteur-retransmetteur – comme le dit la croyance des musulmans –, alors comment expliquer que cet homme ait pu savoir que, pour désigner soixante-quatorze fois le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, il fallait bien recopier du texte biblique le terme "Pharaon", alors que, pour décrire cinq fois le souverain d'Egypte du temps de Joseph, il était impératif de délaisser ce même terme, ayant pourtant été ici aussi employé dans le texte biblique, et lui préférer le mot "roi".
Bucaille écrit : "Je signale qu'à l'époque de la communication aux hommes du Coran, la langue égyptienne ancienne était disparue depuis plus de deux siècles de la mémoire humaine [cf. p. 252] ; elle en restera effacée jusque dans le cours du XIXè siècle. On ne pouvait par conséquent pas alors savoir qu'un roi d'Egypte de l'époque de Joseph devait être désigné autrement que dans la Bible. Subtilité du choix des expressions, à ce sujet, du texte du Coran, qui suscite la réflexion" (Moïse et Pharaon, p. 298).
Alors le Coran est toujours un plagiat ? Pas si sur ..
La Bible emploie le mot "pharaon" pour désigner non seulement le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse mais aussi celui de l'époque de Joseph (Genèse 47/11) et même celle de Abraham (Genèse 12/15-20).
Or, alors qu'il emploie bien ce nom "pharaon" à propos du souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, et ce en plus de 74 fois (cf. Al-Mu'jam ul-muhah'ras li alfâz il-qur'ân il-karîm), le Coran n'emploie jamais le nom "pharaon" pour désigner le souverain d'Egypte de l'époque de Joseph : à son sujet il utilise le terme "roi", et ce aux cinq occasions où il fait allusion à lui (12/43, 12/50, 12/54,12/72, 12/76), et bien qu'il dise explicitement que cette partie du récit de Joseph se déroule en Egypte (12/21, 12/99).
Maurice Bucaille écrit : "(…) les études linguistiques modernes ont montré que le mot "pharaon" a commencé par désigner "la grande maison", la demeure du roi de l'Ancien Empire, vers 2400 avant J.-C., mais son emploi pour désigner la personne même du souverain n'est attesté dans les textes qu'à partir de l'époque amarnienne, vers 1370 avant J.-C (J. Vercoutter)" (Moïse et Pharaon, Seghers, p. 73). "Le roi d'Egypte n'a été désigné par le vocable "Pharaon" qu'à partir du roi Aménophis IV, c'est-à-dire au deuxième quart du XIVè siècle avant J.-C. Toute utilisation du mot pour désigner un roi d'Egypte avant cette époque est un anachronisme (…)" (p. 298), anachronisme "qui serait comparable à l'erreur que commettrait, par exemple, un historien du futur – connaissant l'usage courant que l'on fait du mot "Elysée" pour désigner le chef de l'Etat – en appliquant ce mot pour nommer le roi de France il y a plusieurs siècles" (p. 73).
Si le Coran était un plagiat de la Bible, et si Muhammad, un arabe illettré du VIIè siècle de l'ère chrétienne, était son auteur – comme certains l'affirment – et non son récepteur-retransmetteur – comme le dit la croyance des musulmans –, alors comment expliquer que cet homme ait pu savoir que, pour désigner soixante-quatorze fois le souverain d'Egypte de l'époque de Moïse, il fallait bien recopier du texte biblique le terme "Pharaon", alors que, pour décrire cinq fois le souverain d'Egypte du temps de Joseph, il était impératif de délaisser ce même terme, ayant pourtant été ici aussi employé dans le texte biblique, et lui préférer le mot "roi".
Bucaille écrit : "Je signale qu'à l'époque de la communication aux hommes du Coran, la langue égyptienne ancienne était disparue depuis plus de deux siècles de la mémoire humaine [cf. p. 252] ; elle en restera effacée jusque dans le cours du XIXè siècle. On ne pouvait par conséquent pas alors savoir qu'un roi d'Egypte de l'époque de Joseph devait être désigné autrement que dans la Bible. Subtilité du choix des expressions, à ce sujet, du texte du Coran, qui suscite la réflexion" (Moïse et Pharaon, p. 298).
Alors le Coran est toujours un plagiat ? Pas si sur ..