Les enfants esclaves du cacao en Afrique Occidentale
http://www.beurk.com/dossiers/les-enfants-esclaves-du-cacao-en-afrique-occidentale
Les grands acteurs de l’industrie du cacao s’engagent, en signant le protocole Harkin-Engel en 2001, « à éliminer les pires formes de travail des enfants et de travail forcé dans la culture et la transformation des fèves de cacao. » Dix ans plus tard, 1,8 million d’enfants sont toujours esclaves du cacao dans les exploitations de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Le cacao en Afrique, un marché volatile
Le marché du cacao en Afrique est dominé par une poignée de multinationales, les entreprises de transformation (Barry Callebaut, le géant états-unien Cargill, ADM) et les grandes marques de chocolat plus connues (Kraft Foods, Nestlé, Mars, Hershey’s et Ferrero). Les premières transforment la fève en produit de base pour confectionner le chocolat.
Dans les années 80 la filière africaine du cacao est privatisée. Les institutions de régulation étatiques ont disparu à la fin des années 90. Les entreprises locales laissent la place aux multinationales. Depuis les producteurs dépendent d’un marché volatile sans aucune protection contre l’instabilité des prix et leurs revenus n’ont fait que baisser.
Le mauvais climat, les troubles politiques dans les pays producteurs et les spéculations sur les matières premières ont mis à mal le marché du cacao ces dernières années.
Les enfants dans les plantations cacaotières
Le travail est peu rémunéré dans les plantations et le plus souvent ce sont les petites exploitations qui vendent leurs fèves à des entreprises de transformation. Elles n’ont pas les moyens de rémunérer des employés ou de financer la scolarité de leurs enfants. La seule solution pour réduire les coûts de production est de faire travailler les enfants.
Les enfants qui viennent des pays voisins (Mali, Burkina Faso et Togosont) sont considérés comme une simple marchandise. Ils sont enlevés à leur famille pour travailler dans des exploitations sans scrupules en leur promettant un vélo ou une scolarité fictive.
La Côte d’Ivoire et le Ghana qui représentent 62 % de la production mondiale de cacao sont confrontés à l’esclavage des enfants. La guerre civile en Côte d’Ivoire, financée par le cacao, n’a fait qu’accentuer le phénomène.
Les conditions de travail des enfants esclaves du cacao
la suite
http://lesmoutonsenrages.fr/2011/12/28/les-enfants-esclaves-du-cacao-en-afrique-occidentale/#more-18828
un film de Miki Mistrati
Auteur : AriH
Source : www.beurk.com partagé avec TerreSacree.org
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Les grands acteurs de l’industrie du cacao s’engagent, en signant le protocole Harkin-Engel en 2001, « à éliminer les pires formes de travail des enfants et de travail forcé dans la culture et la transformation des fèves de cacao. » Dix ans plus tard, 1,8 million d’enfants sont toujours esclaves du cacao dans les exploitations de Côte d’Ivoire et du Ghana.
Le cacao en Afrique, un marché volatile
Le marché du cacao en Afrique est dominé par une poignée de multinationales, les entreprises de transformation (Barry Callebaut, le géant états-unien Cargill, ADM) et les grandes marques de chocolat plus connues (Kraft Foods, Nestlé, Mars, Hershey’s et Ferrero). Les premières transforment la fève en produit de base pour confectionner le chocolat.
Dans les années 80 la filière africaine du cacao est privatisée. Les institutions de régulation étatiques ont disparu à la fin des années 90. Les entreprises locales laissent la place aux multinationales. Depuis les producteurs dépendent d’un marché volatile sans aucune protection contre l’instabilité des prix et leurs revenus n’ont fait que baisser.
Le mauvais climat, les troubles politiques dans les pays producteurs et les spéculations sur les matières premières ont mis à mal le marché du cacao ces dernières années.
Les enfants dans les plantations cacaotières
Le travail est peu rémunéré dans les plantations et le plus souvent ce sont les petites exploitations qui vendent leurs fèves à des entreprises de transformation. Elles n’ont pas les moyens de rémunérer des employés ou de financer la scolarité de leurs enfants. La seule solution pour réduire les coûts de production est de faire travailler les enfants.
Les enfants qui viennent des pays voisins (Mali, Burkina Faso et Togosont) sont considérés comme une simple marchandise. Ils sont enlevés à leur famille pour travailler dans des exploitations sans scrupules en leur promettant un vélo ou une scolarité fictive.
La Côte d’Ivoire et le Ghana qui représentent 62 % de la production mondiale de cacao sont confrontés à l’esclavage des enfants. La guerre civile en Côte d’Ivoire, financée par le cacao, n’a fait qu’accentuer le phénomène.
Les conditions de travail des enfants esclaves du cacao
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