Il distingue 1- l'Essence du créateur, 2- Ce qui émane de lui.
L'essence reste inaccessible et n'est jamais révélée. Dans tout ce qu'il dit, il n'est question que de ce qui émane de lui. Il l'appel le créateur car il n'y a pas d'autre moyen de le désigner à notre niveau. Ce qui émane est perçu comme le créateur. S'il n'émane rien, c'est comme s'il n'existe pas.
Un degré divin concerne un degré d'adhésion au créateur, le faite d'être en mesure de recevoir la lumière et d'acquérir une ressemblance qui ne modifie pas la nature de l'homme mais provoque un changement au niveau d'attribut de l'égoïsme.
A l'origine, les attributs du Créateur ne sont pas similaires à ceux de la création et encore moins ce qui concerne son essence.
Cette spiritualité juive se base sur le livre du Zohar qui est un commentaire de la Torah. Elle conscidère que l'homme a pour but de devenir à l'image du créateur en ce qui concerne l'attribut du don sur différents niveaux de révélation de son émanation.
Les limites concernent l'essence inaccessible, et l'Ein Sof et Atsilout qui ne font pas partie du champs de l'étude. Seuls 3,4,5,6 entrent en ligne de compte :
0. Atzmouto, l'Essence inaccessible,
1. Ein Sof,
2. Atsilout,
3. Briya,
4. Yetsira,
5. Assiya,
6. Notre monde dans le quel seul un faible niveau d'émanation est perceptible
Le premier degré divin se trouve donc dans le premier dixième d'Assiya directement au-dessus de notre monde. L'étude de la Torah classique dans son sens littéral vise à atteindre ce degré. Pour certains il n'est plus nécessaire de l'observer quand on y est parvenu. Pour d'autres, il faut continuer mais le but est quand même d'aller plus loin.